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(MAJ 18/09) TGS 2010 : Carnet de bord de MaGiXieN

par

MEDIAGEN ne recule devant rien, ou presque, pour vous faire plaisir. Nous vous proposons de suivre notre aventure au pays du riz collant via le carnet de bord de notre "équipe" sur place

 Après toutes les péripéties de la journée, pouvoir prendre l’avion pour le Japon fut une délivrance certaine. La déception de ne pas pouvoir profiter de la première journée du TGS est présente mais, comme dirait l’autre, cela aurait pu être pire. 


C’est donc un Boeing 777 de la Japan Air Line qui va me servir de taxi pour voler jusqu’au pays de ceux qui mangent avec des baguettes. Ce monstre volant offre 9 sièges de première classe, un espace business class très agréable mais, pour moi, simple touriste payant un prix raisonnable, il faut se contenter de la fosse ou il y 9 sièges par rangée (trois fois trois sièges avec deux couloirs). Chaque siège est  pourvu d’un écran offrant la possibilité de regarder des films, des émissions TV, écouter de la musique, regarder l’image retransmise par une caméra située sous l’appareil (génialissime) ou encore suivre le plan de vol en temps réel (animation 3D avec localisation GPS de l’appareil). Ajoutez-y le casque permettant de suivre son film ou écouter sa musique en toute quiétude, et le tour du propriétaire est terminé, ou presque. Le service à bord est exemplaire et nous aurons droit à deux repas complets plus des boissons à volonté pendant toute la durée du vol.

 

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En français mais sous-titré en japonais.

Au delà de cette vision carte postale, la réalité technique est un peu moins idyllique. Si la largeur des sièges est acceptable, l'espacement entre les rangées l'est moins et allonger ses jambes relève de l'impossible. Être petit a donc des avantages certains dans un avion de ce type. C'est mon cas mais pas assez et ce confinement de type sardine en boîte m'aura agacé out le long. Sinon, en classe "éco", la qualité des (trop ?) petits écrans est suffisante pour avoir l'impression de regarder un screener téléchargé sur Internet mais, il faut l'avouer, cela permet de passer le temps si, quand par malheur, le sommeil ne vient pas. Votre serviteur aura donc pu regarder trois films, dont un gros navet dont j'ai déjà oublié le titre, sans vraiment arriver à fermer l'oeil.

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Mince, les japonais aussi utilisent Windows

Dans les choses plus amusantes, c'est le passage de la nuit au jour qui perturbe et, ainsi, voir 2 heures du matin inscrit sur sa montre et un grand soleil dehors annonce clairement la couleur : prépare toi à en baver avec le décalage horaire. Je confirme, car ce n'est pas facile d'expliquer à notre horloge biologique qu'il va falloir changer ses habitudes deux fois en moins d'une semaine. Pas grave, même pas peur, sauf quand je regarde les valises monstrueuses sous mes deux petits yeux.

Une fois arrivé à Narita (aéroport de Tokyo), il a donc fallu affronter la douane et, comme envisagé précédemment, les japonais parlent japonais et rien d'autre, ou si peu. J'ai pu constater avant même de passer officiellement sur le sol nippon que nos amis locaux ne parlent pas l'anglais, ne le comprennent pas et, plus embêtant, ne comprennent pas le langage des signes (pictionnary way ?) occidental. Ne rigolez pas, c'est affreux de ne pas être compris même en mimant quelque chose. La communication n'est donc vraiment pas simple et c'est le point le plus stressant ici pour un pauvre européen ne maîtrisant pas la langue.

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