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Prince of Persia : Les Sables Oubliés - Notre test complet

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Prince of Persia : Les Sables Oubliés : Le Prince est de retour sur nos consoles, dans un nouveau jeu plus proche de l'intrigue des sables du temps.

Dès le premier saut, dès les premiers combos, une chose choque. Les joueurs qui étaient habitués à la grâce et à la souplesse de l'ancienne version du Prince resteront quelque peu surpris. En effet, dans ce nouvel opus, notre héros est plus lourd, plus rude à manier et le tout s'en ressent dans les déplacements et les combats. Ubisoft a sûrement voulu rapprocher un peu plus le Prince de la réalité. Bien que cela soit un changement assez perturbant au début, le tout se prend en main très rapidement, très facilement, et ce changement de gameplay s'estompe en quelques minutes.

Facilement... Il va falloir nous attarder sur ce mot puisque Prince of Persia : Les Sables Oubliés est globalement facile, beaucoup trop facile même. Seuls deux modes de difficultés sont disponibles "Facile" et "Normal", et aucun des deux ne relève du challenge de l'extrême, bien au contraire, le titre s'enchaîne avec une facilité déconcertante, mise à part quelques parcours en fin de jeu. C'est bien dommage car certains joueurs auraient probablement aimés avoir un défi en jouant.

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Les combats sont tout aussi simples et basiques : boutonX pour les attaques, boutonY pour le corps à corps, boutonA pour les sauts et boutonB pour les roulades. Cela laisse place à peu de possibilités. Ajoutons aussi qu'il n'y a presque aucun combos et le gameplay semble un peu vide. De plus, nous pouvons dire adieu aux enchaînements réalisés à l'aide des murs ou des piliers, adieu à tous ces longs combos aériens et acrobatiques. Place à la répétitivité. 

Le schéma de cheminement reste le même tout le long du titre : plateforme - combat - plateforme - combat - nouveau pouvoir - plateforme - combat - etc. Très usant et rébarbatif à la longue. À aucun moment nous ne sommes surpris par un éclair de génie des développeurs, comme ce fut le cas dans God of War III ou Dante's Inferno avec les vues subjectives ou le contrôle de monstres géants. Le jeu reste plat et ultra-linéaire.

Dans cet océan de déception, nous pouvons quand même noter l'apparition de nouveaux pouvoirs qui viennent apporter un vent de fraîcheur au gameplay. Il y a, bien entendu, le pouvoir de contrôler le temps, mais d'autres viennent s'ajouter au fur et à mesure de l'avancement du joueur. Le premier permet de solidifier l'eau, donnant ainsi accès à de nouveaux parcours, et le deuxième permet de remettre en l'état des morceaux du château et des autres lieux grâce à la mémoire de la djinn que le Prince rencontre.

Des magies sont également apparues. Au nombre de quatre, elles permettent de contrôler les différents éléments naturels : une armure de terre, une tornade de vent, un souffle de givre et des flammes. En tuant des ennemis, le Prince récupère des points d'expérience qu'il faut alors attribuer pour faire évoluer les pouvoirs ou les magies. Simple et classique, mais efficace.

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En bref, c'est un gameplay classique, peu développé, très répétitif, mais qui apporte quand même quelques nouveautés.

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