DOSSIER - Les 30 bandes originales de jeux vidéo les plus marquantes

• L.A. Noire :
  

Fin des années 40, dans une Amérique encore traumatisée par la guerre, hantée par la corruption, le trafic de drogue, les meurtres et la musique Jazz. Le jeune enquêteur Cole Phelps va devoir élucider plusieurs crimes aussi sordides les uns que les autres. La petite Team Bondi réussit l’exploit de plonger les joueurs dans une ambiance atypique, fidèle à cette époque sombre, grâce à des graphismes travaillés, des expressions faciales réalisées avec le Motion Scan, et une bande originale signée Andrew Hale. Avec quelques notes de piano et de trompette, nous voilà instantanément revenus près de 70 ans en arrière, bercés par des mélodies presque oubliées aujourd’hui, qui feront rêver les amateurs de Jazz. À déguster avec un bon cigare et un verre de whiskey.

• Ni no Kuni :
  

Level-5 (Professeur Layton, Inazuma Eleven) a eu la brillante idée de s’allier avec le studio d'animation Ghibli (Nausicaä de la vallée du vent, Princesse Mononoké, Le Voyage de Chihiro) pour réaliser un jeu de rôle atypique, très japonais, mais surtout très beau. Ni no Kuni est né, et propose aux joueurs de parcourir un monde parallèle pour sauver la mère du héros. Qui de mieux alors que Joe Hisaishi, compositeur attitré de Hayao Miyasaki, pour écrire les musiques du jeu ? Comme dans les films du maître de l’animation,  nous voilà transportés dans un univers totalement fantastique accompagné de musiques poétiques, sans oublier le côté épique de cette quête extraordinaire, souligné par la présence de l’Orchestre philharmonique de Tokyo. Le J-RPG a encore de beaux jours devant lui.