C'est un jeu trash et il le restera. Chez Capcom, la classification mature ne leur fait pas peur.
Resident Evil, c'est violent, sanglant, flippant, et ce n'est pas prêt de changer, même dans ce cinquième opus. Alors que certains développeurs se voient "forcés" d'enlever quelques éléments de leurs jeux pour pouvoir toucher un public plus large et par la même occasion, les bénéfices qui vont avec, le manager anglais de Capcom, Rhys Cash, crie haut et fort que leur but n'est pas d'éviter la classification +15 où +18. Leur but premier n'est autre que celui de créer un jeu unique et apporter une expérience tout aussi singulière au joueur, quel que soit le niveau de violence atteint.
Pour appuyer sa thèse encore plus efficacement, ce dernier nous livre aussi ses impressions sur la place des jeux réservés à un public averti sur les consoles Nintendo, plus connues pour leurs produits familiaux et "bon enfant". Selon lui, le marché adulte est présent, quel que soit le support et en profite pour le prouver en mettant l'accent sur le succès rencontré par Resident Evil 4 et Resident Evil: Umbrella Chronicles sur Wii. Cet homme s'attaque également aux éditeurs qui refusent de commercialiser un jeu sous prétexte qu'il ne vise qu'une partie restreinte de la population joueuse.
Nous voilà rassuré, même si l'inquiétude n'était pas vraiment présente. Pas de quoi s'alarmer, l'ambiance si prisée sera au rendez-vous. Bestioles en tous genres, giclées de sang frais, chaire qui souffre, nous n'en perdrons pas une miette !
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