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personnage
Le jeu vidéo est un loisir à la base qui n'a pas vocation à être politisé et encore moins, refléter les enjeux sociétaux de notre époque.
Si pour le premier point, ça passe encore du moment que c'est bien amené, car remplacer les Allemands ou le Vietcong dans des jeux comme Call Of se déroulant dans des périodes bien précises de notre histoire récente par des aliens ne ferait pas sens à moins d'en faire un titre SF, pour le second, clairement pas, je trouve cela choquant qu'on en arrive aujourd'hui à infantiliser par exemple les adolescents et par la même occasion, les adultes qui sont pris dans la boucle en leur expliquant que dans les publicités (décret Photoshop), les films et les séries, jeux vidéos, etc, les femmes dans la vraie vie ne sont pas forcément des canons, les hommes sont loin d'être tous bodybuildés, qu'il existe autant de genres que de nombre d'espèces de plantes sur Terre (j'exagère, un peu) alors qu'ils sont en faite, une minorité parmi les minorités du fin fond de l'Himalaya...
D'ailleurs avant d'écrire la conclusion de ton premier paragraphe, t'aurai dû t'abstenir, un exemple concret, Dragon Age : The Veilguard, en limitant drastiquement certains aspects morphologiques dans le créateur de personnage suivant l'identité de genre (hétéro en PLS) et en permettant des options de customisations liées à la chirurgie transgenre, si c'est pas imposé un combat idéologique, qu'est-ce que c'est ? Et surtout, qu'est-ce que ça vient foutre là dans une licence comme Dragon Age ? A contrario, dans Cyberpunk 2077 ça ne pose aucun soucis de par l'univers du jeu (transhumanisme, etc), qui est une œuvre de fiction qu'on peut même qualifier d'anticipation SF.
(1) : je viens à l'instant de prouver le contraire et je peux encore te donner plein d'exemples, d'autres l'ont également fait ici.
(2) : c'est plus sournois que ça, ça modifie/dénature des œuvres pour coller à un agenda Woke et le cas échéant, juste pour avoir une bonne image ce qui est paradoxale... vu le bruit que ça fait et pas forcément comme espérer.
(3) : non, l'industrie du jeu vidéo comme tout autre secteur culturel est uniquement dictée par l'argent, le wokisme c'était vendeur avant, maintenant c'est synonyme d'échec commerciale. Là encore, besoin d'exemple ? Les retournements de vestes, ça y va en ce moment.
(1) : et c'est une bonne chose.
(2) : non, tu confonds tout, les joueurs rejettent simplement l'artificialité, un jeu comme Cyberpunk 2077 a essuyé des critiques pas parce qu’on pouvait faire des femmes avec un pénis, mais par son manque de finition.
(3) : ce n'est comme ça que ça fonctionne depuis... toujours ? Les éditeurs sont très attentifs sur les retours des joueurs, ils vont même jusqu'à faire des statistiques dans leurs jeux vidéos pour savoir ce que les joueurs font : quand, comment, où et pourquoi ?
Je me prête même au jeu en enfilant mon costume de PDG : " Mon jeu à bider malgré une finition aux petits oignons et l'avis de la presse que j'ai acheté, alors que celui du " voisin " à formidablement bien marcher malgré ses défauts, serait-ce parce que l'inclusivité est au centre de mon jeu ? ". En ce moment, je pense que ça doit beaucoup réfléchir comme cela.
Et on peut étendre cette pensée à l'ensemble de toutes les industries de la planète, si tu proposes un produit qui n'intéresse pas grand monde, tu peux déjà fermer boutique.
Ce que tu viens de faire, cela s'appelle une généralisation.
(1) : c'est pas ce qui est déjà en train de se passer ? Pour une purge, ça va, on est loin des horreurs de jadis...
(2) : voilà, on y vient enfin, les éternels arguments proche du néant des chouineuses du dimanche matin.
- " Je viens ici pour dénoncer les conditions de vie qui se dégradent dans mon quartier, entre violence et deal même de jour, je ne me sens plus en sécurité et la police passe mais ne fait rien ! "
. Raciste ! Vous faites des amalgames, vous devriez avoir honte !
- " Je ne veux pas que mon enfant boive de cette propagande woke à l'âge de 6 ans concernant l'idéologie de genre en classe, ... "
. Transphobe, raciste, xénophobe, homophobe... Monsieur/madame, vous êtes la haine suprême, fermez-là !
- " Je n'aime pas les tomates ! "
. Vous êtes tomatophobe ! (bon ok, ce dernier c'est pour le lol)
(3) : un point godwin pour toi et tu confirmes la règle, bravo.
(4) : clairement, j'adore ce passage... c'est mon préféré.
Un jeu vidéo, c’est comme un film, une série ou une musique ,c’est avant tout une création, une expression artistique. Un réalisateur ne fait pas un film en demandant aux spectateurs ce qu’ils veulent voir, un auteur ne demande pas à ses lecteurs quelle fin ils préfèrent. Un jeu, c’est la vision de ses créateurs, et libre à toi d’y adhérer ou non. Mais exiger qu’un studio formate son œuvre uniquement pour répondre aux goûts d’un certain public, c’est nier ce qu’est la création artistique.
Et puis soyons logiques : si TLOU était réellement un rejet total des joueurs, comme tu le prétends, il n’aurait pas eu un tel succès. Il n’aurait pas été acclamé par la critique et n’aurait pas donné naissance à une série à succès. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le jeu a plu. Peut-être pas à toi, mais clairement à un très grand nombre de joueurs.
Et au final, qu’est-ce qui te dérange tant ? Il existe des centaines d’autres jeux qui pourraient parfaitement te correspondre. Si TLOU ne colle pas à tes attentes, tu as Call of Duty, God of War, Doom, Elden Ring, GTA, Red Dead Redemption et des dizaines d’autres licences qui n’attendent que toi (qui sont par ailleurs très cools elles aussi !). Le choix ne manque pas.
Mais soyons honnêtes : ton problème, ce n’est pas le jeu en lui-même. Ton problème, c’est ton obsession du "wokisme". Ce mot fourre-tout qu'on ressors dès qu’une œuvre ose s’écarter des clichés habituels. Depuis quand l’ouverture d’esprit est un problème ? Depuis quand le simple fait d’inclure des personnages différents, d’explorer d’autres récits, est une menace ?
Et surtout, qui t’impose quoi, au juste ? Personne ne t’a mis un pistolet sur la tempe pour t’obliger à jouer à TLOU ou regarder la série. Personne ne t’a demandé de changer tes opinions. Ce que tu appelles "idéologie" n’est rien d’autre que des gens qui veulent être représentés et respectés. Ce n’est pas une attaque contre toi.
Parce que dans le fond, vos critiques sur le personnage d'Abby va bien au-delà du jeu. Ce que vous refusez d’admettre, c’est qu’une femme peut être musclée si elle en a envie et pas forcément "fit". Que son corps lui appartient, pas à vos attentes. On parle ici d’un simple personnage, mais en réalité, ce sont toutes les femmes dont il est question. Les femmes qui font du sport, les femmes qui ne rentrent pas dans vos standards de masculinistes. Ces femmes ne vous imposent rien, elle ne demandent qu’une chose : qu’on leur foute la paix et qu'on les respecte.
Et pour finir, ton fameux "petit cadeau", l’article d’Eurogamer ? Une interview mal traduite, mal interprétée, retirée par Sony pour cause d’inexactitudes. Aucune controverse liée au jeu, aucune remise en question de son succès. Juste une fausse polémique montée en épingle, exactement comme ton discours.
Bref, si votre seul "argument" pour esquiver tout le fond du débat, c’est encore "oh la la les wokes ces dangereux", inutile de répondre. On a déjà compris que vous n'avez rien d’autre à dire.
Concernant ta remarque, « Ah, donc maintenant, il y aurait des "bonnes" et des "mauvaises" façons d’être une femme, selon des critères totalement arbitraires ? »
Ma réponse est oui, vu qu'il s'agit d'amusement (entertainment) et non pas la vraie vie, tu sembles sciemment oublier le fait que ce sont les fans au final qui achètent le produit et de ce fait, j'estime qu'ils ont le droit d'avoir un produit qui leur sied à eux et non pas aux vendeurs qui veulent nous forcer à adopter une idéologie que personne n'a demandé.
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« On parle d’un personnage qui a grandi dans un monde post-apo, élevé dans un contexte militaire, dont la transformation physique est justifiée par son histoire et son environnement »
Le point commun des films et série qui pullulent sur le sujet est le fait que les gens meurent de faim, je vois mal comment ils ont pu développer leurs muscles et t'as le droit de trouver ce personnage attirant, tout comme nous avons le droit de le trouver repoussant et sur ce fait « dotista » a parfaitement raison.
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« malgré un review bombing initial par une minorité bruyante. »
Visiblement, nous n'avons pas le même souvenir
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« Naughty Dog en déclin ? Bah non, Druckmann est maintenant co-président du studio, The Last of Us a droit à une série à succès et Part II ... »
Si le jeu a eu droit à son adaptation, cela n'est dû qu'au fait que les producteurs veulent surfer l'actuelle vague de wokisme et l'épisode 3 en est la parfaite représentation...
Et j'avoue que Naughty Dog est en déclin à cause du gus qui est à sa tête justement.
Généralement, quand un studio passe son temps à remastériser un jeu est un signe de déclin
Petit cadeau
https://www.eurogamer.net/sony-removes- ... accuracies
Quant à l’argument du "personnage créé d’abord pour un but idéologique", c’est un pur fantasme. Neil Druckmann et Halley Gross ont expliqué en détail la genèse d’Abby. Dès les premières versions du scénario, il était question d’un cycle de vengeance où le joueur serait amené à voir les deux côtés du conflit. Son apparence et son rôle sont nés du besoin de créer un antagoniste crédible et humain, pas d’un manifeste politique. D’ailleurs, si Abby avait été un homme, personne ne se poserait cette question.
Concernant les ventes, si les joueurs s’étaient sentis "trahis", The Last of Us Part 2 aurait eu un énorme taux de retour ou une chute drastique des ventes après les premiers jours. Or, non seulement il s’est vendu à + 10 millions d’exemplaires, mais il a aussi bénéficié d’une excellente longévité commerciale. On ne parle pas d’un succès "par surprise", mais bien d’un jeu qui a conquis son public malgré une minorité bruyante qui s’est acharnée à le descendre.
Et puis on sait qu'elle n'a pas été mise entre nos mains pour satisfaire le scénario. Le personnage a d'abord été créé par but idéologique et puis le scénario a été rédigé autour. Je ne lance pas un jeux pour me faire éduquer politiquement, pour ça il me suffit d'allumer la TNT.
Pour rappel Ellie est lesbienne depuis le premier opus, et ça n'a dérangé personne.
Et le chiffre de ventes est un mauvais argument, le jeu était un des premiers de la vague revisionniste woke, on ne s'y attendait pas. Moi même je l'ai acheté pour le ranger dès qu'il me fut imposé de jouer le meurtrie(è)r(e).
Quant à Neil Druckmann, il continue de bosser sur certains des jeux les plus influents de l’industrie. Si la dernière fois que tu l’as vu associé à une "bonne nouvelle" remonte à 2013, c’est peut-être plus un problème de perception que de réalité.
Pour rappel The Last of us part II c'est : +10 millions d’exemplaires vendus en moins de deux ans ; Game of the Year 2020 aux Game Awards, et + 200 prix GOTY, faisant de lui l’un des jeux les plus récompensés de l’histoire ; un score Metacritic de 93/100 côté presse, malgré un review bombing initial par une minorité bruyante.
Bref, Abby est un perso complexe, écrit avec nuance, qui a marqué toute une génération de joueurs. The Last of Us Part II a fait du bruit, et pas juste pour ses polémiques en carton.