TEST - Jazzpunk : l'absurde au rendez-vous

L'absurdité a toujours séduit les joueurs en quête de nouvelles expériences. Alors quand Jazzpunk pointe le bout de son nez avec son scénario loufoque et ses graphismes atypiques, il y a de quoi se poser des questions sur le jeu. Est-ce seulement une surenchère de grand n'importe quoi ou tout cela a-t-il vocation a démontrer autre chose ?

L'intérêt de Jazzpunk réside dans son monde ouvert riche de situations burlesques et d'accessoires en tout genre.

Comprendre les propos au premier abord n'est pas chose aisée, tant le joueur est directement plongé dans cet univers incohérent qui paraît vide de sens. Et pourtant, l'intrigue commence à se poser rapidement. Polybank est un espion travaillant pour les États-Unis du Japon, et pour sa première mission, est chargé de retrouver un enregistrement audio. Si le pitch ressemble aux classiques de l'espionnage que ne renieraient pas Ian Fleming ou Tom Clancy, la suite est beaucoup moins sérieuse.

Évidemment, le joueur peut foncer accomplir son objectif et terminer la mission en moins de cinq minutes, mais l'intérêt de Jazzpunk réside dans son monde ouvert riche de situations burlesques et d'accessoires en tout genre. Vous pouvez ainsi trouver dans un coin de rue un homme vous demandant d'atomiser trois pigeons, rencontrer une grenouille qui parle sur le bord de la rue, discuter avec un autre espion cherchant le MacGuffin, ou vous pouvez simplement aller au cinéma en embêtant au passage les autres spectateurs avec votre fumée de cigare et vos biscuits.