TEST - Call of Duty: Black Ops II - La guerre froide fait chauffer nos consoles

Nous voici plongés en 2025, treize ans dans le futur, où la technologie militaire a fait un bond considérable en avant. En effet, les projets expérimentaux les plus fous - développés aujourd'hui - ont servi de support à la "futurisation" de ce Call of Duty: Black Ops II.

Nous pensions le Sgt. Woods mort à la fin du premier épisode, mais il revient pour conter les évènements qui se sont déroulés depuis. Nous nous retrouvons dans la peau de David Mason, soldat de l'armée des États-Unis d'Amérique en 2025, et également de son père Alex, au sein de missions flash-back (années 80). À chaque Mason sa guerre froide : alors que nous partions à la chasse de Fidel Castro avec Alex dans CoD: Black Ops premier du nom, voici les USA face aux communistes chinois, lesquels ont continué leur extension territoriale et économique au point que l'Empire menace désormais les intérêts occidentaux. Dans ce contexte, un homme a su se faire discret, Raul Menendez ; et, depuis une trentaine d'années, il a mis en place un plan pour faire vaciller les deux colosses. Effectivement, il a hacké les systèmes de contrôle des drones américains et les a envoyés semer la terreur dans les villes du monde entier.

Call of Duty: Black Ops II ne déroge pas à cette règle des niveaux bourrés d'action.

Avec Call of Duty: Black Ops II, Treyarch nous réserve de multiples surprises, notamment grâce à une histoire durant laquelle il est possible de faire des choix. Ainsi, chacune de vos décisions donne le droit de vie ou de mort sur un personnage clé du scénario. À plusieurs moments, il vous sera demandé si vous souhaitez exécuter ou non l'un des héros. Parfois, ce sera votre habileté à vous sortir de certaines situations délicates qui sera déterminante pour la survie de vos alliés. De fait, à l'instar d'un Mass Effect et en fonction de vos décisions une fois encore, vous pourrez visualiser une fin différente à chaque partie. La durée de vie et la rejouabilité en ressortent grandies, tout en mettant à mal les accusations de linéarité dont la saga souffre. Malgré tout, Call of Duty: Black Ops II ne déroge pas à cette règle des niveaux bourrés d'action, dans lesquels il faut se rendre d'un point A à un point B en décimant tout sur son passage. Sans oublier la cinématique qui en met plein la vue...

Pour ce faire, tout un arsenal militaire est à notre disposition. Eu égard à l'époque de la mission jouée, nous nous retrouvons soit avec des armes connues telles que les SCAR-H ou MP7, soit avec des fusils que nous n'aurions pas osé imaginer (des viseurs laser qui permettent de voir à travers des obstacles ou des fusils de snipers capables de détecter et tuer à travers un bloc de béton). Autre atout : les combinaisons d'invisibilité, accessibles au héros comme aux forces ennemies. Lors des raids en 2025, nous sommes accompagnés de drones quadrotors équipés de mitrailleuses, de robots sentinelles meurtriers et de chars à pattes que nous pouvons déplacer à volonté pour annihiler toute opposition. Ces derniers sont également utiles en guise de couverture et/ou pour récupérer de l'énergie avant de repartir au front. Bien entendu, Menendez ayant pris le contrôle des drones américains, il faut de temps en temps faire face à ces engins de mort.