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Submerged 24 07 2015 screenshot 1

TEST- Submerged : un petit jeu qui met le vague à l'âme

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Un petit voyage au bord de l'eau empreint de sentiments mitigés vous attend dans Submerged : mais vaut-il le détour ?

Commençons par le sujet qui fâche : la qualité technique de Submerged. Rien, mais alors rien ne va. Visages inexpressifs, animations rouillées, absence de collision avec de nombreux décors, bout de membres qui disparaissent dans d'autres éléments, textures baveuses, jeux de lumière trop abondants, baisse de framerate rares, mais affolantes... Une vraie catastrophe en somme. Il va donc falloir mettre ces défauts de côté dans votre tête pour pouvoir profiter de l'expérience, sinon, c'est la torture assurée. Restons dans le domaine du technique avec la bande-son, assez pauvre, volontairement sans doublage, mais avec quelques envolées lyriques sympathiques quoiqu'un peu forcées et des habillages musicaux discrets. Les bruitages assez lourds et répétitifs cassent cependant l'immersion de ce côté-là.

Rien, mais alors rien ne va.

Submerged 24 07 2015 screenshot 1Mais alors, avec une enveloppe aussi pauvre, que reste-t-il pour sauver Submerged ? Rien, son gameplay non plus ne rehausse pas grandement le niveau, tant les mécaniques sont simples et faciles. Dans la peau de l'héroïne, il faut simplement naviguer avec notre bateau d'édifice émergé en édifice émergé, pour récupérer des turbines augmentant notre durée de boost de vitesse, des livres apportant des images racontant l'histoire de l'univers, croiser des animaux marins et des monuments dont il faut collecter les illustrations, et surtout retrouver dix caisses de survie pour aider notre petit frère malade. Dès que nous en découvrons une, nous revenons automatiquement à son chevet pour une courte cinématique sans grande émotion faisant avancer le "scénario". Dans ce petit monde ouvert, tout est accessible dès le départ et se fait donc dans l'ordre que nous désirons, avec la possibilité de marquer sur la carte des objets croisés, mais non récoltés, avec une longue vue.

Une fois sur un édifice, ce sont des phases d'escalade très automatiques, avec des embranchements menant toujours à quelque chose, qui nous demandent de nous agripper à des rebords, à grimper sur des tuyaux ou à monter des échelles. Les mécaniques sont simples, sans possibilité d'erreur ou de chute, et nous demandent bêtement d'avancer dans une direction ou dans une autre, lentement, mais sûrement. L'expérience, techniquement très discutable est donc très laconique, sans détour ni hésitation possible, mais nous permet malgré tout de prendre notre temps pour apprécier l'environnement qui nous entoure.

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