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Meta RayBan Gen 2

Ray-Ban Meta Gen 2 : plus d’autonomie, meilleure vidéo, même philosophie

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Source: Meta Connect 2025

Meta et Ray-Ban dévoilent une nouvelle génération de lunettes connectées, qui apporte du neuf sans chercher la révolution.

Meta a profité de son événement Connect 2025 pour lever le voile sur la seconde génération de ses lunettes connectées conçues en partenariat avec Ray-Ban. Avec les Ray-Ban Meta Gen 2, désormais disponibles en précommande, l’entreprise californienne ne bouleverse pas sa formule, mais affine les points qui avaient le plus Slimité l’adoption du premier modèle : l’autonomie et la qualité d’image.

Ray Ban Meta Gen 2

La première version avait séduit par son approche simple soit filmer ou photographier son quotidien à la première personne, écouter de la musique, répondre à un appel ou activer l’assistant vocal intégré. Le concept avait trouvé son public, mais certains défauts revenaient régulièrement dans les critiques. L’autonomie ne dépassait pas quatre heures d’usage, ce qui réduisait l’intérêt en déplacement. Quant à la capture vidéo limitée au 1080p, elle semblait déjà datée face à des standards de plus en plus exigeants.

La nouvelle génération cherche donc à combler ces manques. La capture passe désormais en 3K, avec une image plus nette et plus fluide, pensée pour un usage régulier sur les réseaux sociaux et les applications de partage vidéo. L’autonomie atteint environ huit heures, un chiffre qui double la durée d’utilisation moyenne et qui devrait suffire pour couvrir une journée complète. L’étui de charge a également été revu : il ne se contente plus de protéger les lunettes, mais apporte environ quarante-huit heures d’autonomie supplémentaire, de quoi voyager sereinement sans se soucier d’une prise électrique.

Meta met aussi en avant les progrès de son intelligence artificielle. L’assistant vocal, déjà présent dans la première version, devient plus contextuel. Grâce à la caméra, il peut analyser ce que l’utilisateur voit et proposer des réponses adaptées. Cela peut aller d’une reconnaissance d’objet à une aide linguistique en voyage, en passant par l’explication d’un élément présent dans le champ de vision. La traduction, justement, s’étoffe avec l’arrivée de nouvelles langues comme l’allemand et le portugais, ce qui rend l’appareil plus pertinent pour un usage international.

Meta RayBan Gen 2

Il convient toutefois de rappeler que ces lunettes ne sont pas de la réalité augmentée à proprement parler. Aucune information n’est projetée dans le champ visuel. L’approche reste centrée sur l’audio et la capture. Les utilisateurs peuvent filmer et partager leur point de vue en direct sur WhatsApp ou Messenger, écouter un podcast en marchant ou encore recevoir des notifications sans sortir leur téléphone. Les interactions passent toujours par la voix, avec Meta AI en relais, pour poser une question, lancer une traduction ou déclencher un enregistrement. Ce choix technique permet de garder un design qui ressemble à de simples lunettes de soleil ou de vue, une discrétion qui facilite l’acceptabilité sociale.

Côté tarif, les Ray-Ban Meta Gen 2 s’affichent à partir de 419 euros. La première génération reste disponible autour de 300 dollars, ce qui permet à Meta de conserver une porte d’entrée moins onéreuse. La stratégie est claire : élargir la gamme pour toucher à la fois ceux qui veulent tester l’expérience à moindre coût et ceux qui recherchent une version plus aboutie. La commercialisation débutera dans plusieurs pays, y compris en Europe, avec des styles et coloris renouvelés. Les classiques Wayfarer sont toujours présents, mais de nouvelles déclinaisons saisonnières viennent enrichir le catalogue. L’alliance avec Ray-Ban reste un atout de poids, garantissant un design familier et valorisant.

Derrière ces évolutions, la stratégie de Meta apparaît comme progressive. L’entreprise ne cherche pas à franchir brutalement le pas vers des lunettes à affichage intégré. Elle préfère améliorer pas à pas des éléments concrets : plus d’autonomie, une meilleure image, une IA plus utile. Cette approche permet de familiariser le grand public à l’idée de porter au quotidien un accessoire connecté. À terme, ces habitudes pourraient préparer le terrain à des modèles plus ambitieux, intégrant enfin un affichage dans le champ visuel.

Il reste que le produit conserve certaines limites. Le prix élevé, surtout avec des verres correcteurs ou des options spécifiques, en fera un objet de niche. Le port en public d’une caméra visible peut aussi susciter de la méfiance, une question qui avait déjà accompagné Google Glass en son temps. Les conditions d’usage, comme la qualité sonore en environnement bruyant ou la captation en basse lumière, devront aussi être observées de près.

Les Ray-Ban Meta Gen 2 ne révolutionnent donc pas le concept, mais elles corrigent deux des points les plus sensibles de la première génération et rendent le produit plus crédible au quotidien. Pour Meta, il s’agit d’une étape intermédiaire, mais essentielle, dans sa volonté de faire entrer les lunettes connectées dans nos usages. Ces modèles ne sont pas encore de véritables lunettes de réalité augmentée, mais ils s’imposent comme une version plus mature d’un accessoire qui vise à s’installer durablement dans notre vie numérique.

redacteur vignetteEric de Brocart
Fondateur - Directeur de publication
Magicien professionnel, quand je ne suis pas derrière mon PC, photographe amateur, quand j'ai le temps et surtout un grand passionné de réalité virtuelle.
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