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TEST - Vampyr : être ou ne pas être un vampire, telle est la question

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Vampyr : Les vampires envahissent Londres, et ce sont les habitants qui en font surtout les frais.

Graphiquement parlant, Vampyr ne décroche réellement pas la rétine. Dontnod Entertainment a particulièrement soigné la direction artistique, mais techniquement, c'est très basique. Le titre souffre d'aliasing et de ralentissements mineurs sur une PlayStation 4 classique, et quelques collisions font tache, comme le long manteau de Jonathan Reid qui passe au travers du fauteuil lorsqu'il s'assoit.

Le joueur se retrouve vite à emprunter les mêmes ruelles pour affronter les mêmes adversaires.

Vampyr 13Mais quand même, Vampyr reste beau. Parce que Vampyr est sombre, sale, poisseux, sanglant, violent, proposant certains décors quasiment apocalyptiques ou de guerre, des lieux pleins de sang et presque effrayants, des monuments gothiques et une lumière maîtrisée. Le titre inclut de trop rares cinématiques en dessin animé, entièrement avec des teintes de gris et du rouge vif, des couleurs qui reviennent inexorablement hanter le joueur pendant toute l'aventure, notamment via la vision vampirique mettant en avant le sang (pour les phases de recherche), rappelant évidemment Sin City, mais surtout Sweeney Todd : Le Diabolique barbier de Fleet Street. Oui, ça se pose là question atmosphère glauque et gore, même Reid ne pousse pas la chansonnette.

Et il est fort agréable que les développeurs aient soigné l'ambiance visuelle, parce que Vampyr demande de faire pas mal d'allers et retours. Si la ville de Londres n'est pas bien grande, elle est vraiment labyrinthique, avec plusieurs passages alternatifs qui se débloquent au fil de l'aventure, mais dans l'ensemble, le joueur se retrouve quand même vite à emprunter les mêmes ruelles pour affronter les mêmes adversaires (à un niveau supérieur, certes), vu qu'il est impossible de se téléporter de repaire en repaire, ces lieux qui permettent à Reid de dépenser son XP, faire du crafting et se reposer.

Vampyr 12Dès lors, la durée de vie est boostée, mais de manière un peu artificielle. Tout dépend de la manière de jouer de la personne (devenir un vampire avide de sang et de pouvoir, ou un médecin qui aide les habitants, mais galère pendant les combats), mais dans l'ensemble, comptez environ 15h pour terminer l'histoire principale, et 5h supplémentaires pour venir en aide aux habitants, même si le tout va de paire. Et pour les amateurs du 100 %, il y a un tas de choses à récupérer, notamment des notes et des armes. Comme si cela ne suffisait pas, Vampyr propose une belle rejouabilité, surtout dans la manière de remplir l'arbre de compétence qui change drastiquement la façon d'aborder les combats.

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