TEST - Killzone: Shadow Fall - Une claque graphique, et après ?

S'il fallait citer un gros défaut à Killzone: Shadow Fall, ce serait sans aucun doute l'intelligence artificielle des Helghasts. Bêtes et peu agressives, les troupes que nous devons occire donnent l'impression d'attendre la mort, chacun leur tour. Aucune tentative de contournement, tactiques inexistantes et zéro jugeote (exemple : ils restent fixés sur la position à laquelle ils nous ont vus) semblent être les leitmotivs des ennemis, ce qui débouche sur une expérience pauvre en challenge et qui tâche un peu pour de la next-gen. Pour compenser ce point négatif, les développeurs ont diversifié les menaces et n'hésitent pas à nous mettre en face de robots récalcitrants et plus dangereux.

S'il fallait citer un gros défaut à Killzone: Shadow Fall, ce serait sans aucun doute l'intelligence artificielle des Helghasts.

Par ailleurs, histoire de pimenter un peu les débats, sachez que nous avons droit à plusieurs séquences un peu exotiques, à défaut d'être toutes réussies. L'idée est bien évidemment louable, même si la frustration vient parfois pointer le bout de son nez quand le feeling n'est pas au rendez-vous. Pour illustrer ce grief, il suffit d'évoquer cette phase où il s'agit de planer parmi des buildings qui s'effondrent. Sur le papier, c'est alléchant. En réalité, c'est un véritable cauchemar...

Et la durée de vie, ça donne quoi ? Ni plus, ni moins que les FPS modernes. Pour terminer toutes les missions, 6/7 heures suffisent en fonction de votre affinité avec le genre. À cela s'ajoutent l'opportunité de gonfler le temps passé devant son écran en recherchant tous les secrets des niveaux (journaux audio, comic books, renseignements) et l'indéboulonnable mode multijoueur.