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Outlast DLC 26.02.2014

TEST - Outlast: Whistleblower - La peur peut-elle frapper deux fois ?

par

Outlast : Êtes-vous seulement prêts ?

Miles Upshur ne serait peut-être pas allé fureter du côté de l'asile de Mount Massive et découvrir les monstruosités perpétrées par Murkoff Psychiatrics Systems sans Waylon Park. Effectivement, c'est bel et bien cet ingénieur en logiciel, employé de la société cachant des activités troubles, qui a envoyé un mail au journaliste pour que la vérité éclate au grand jour et que justice soit faite. Bien évidemment, sa "trahison" ne pouvait pas demeurer sans suite et Waylon Park va lui-même être victime des expérimentations de Murkoff Psychiatrics Systems. Reverra-t-il un jour sa Lisa ?

Si Outlast était un film, Whistleblower en serait le parfait court-métrage, servant au passage de prologue.

Outlast DLC 26.02.2014N'y allons pas par quatre chemins, Whistleblower reprend les principaux ingrédients de la narration portant l'aventure principale d'Outlast. D'ailleurs, le découpage de l'intrigue est quasi similaire, car basé sur une fuite et des péripéties la rendant difficile (nous ne gâcherons pas la surprise). Pour imager un peu, c'est comme si Red Barrels avait pris la même recette, mais en remplaçant la mayonnaise par du ketchup. Pourquoi ? Parce que Whistleblower est sans doute un peu plus gore qu'Outlast, induit des Némésis - expression que nous devons à Resident Evil 3 - qui poursuivent Waylon Park sans relâche (un cannibale armé d'une scie circulaire, puis un fou furieux qui cherche une femme à tout prix). Pour autant, il ne faut pas croire qu'il ne s'agit que d'un copié/collé en version condensée (l'aventure dure 1h30/2h), le DLC apportant son lot de réponses sur Murkoff Psychiatrics Systems et les horreurs auxquelles son nom est lié. Cela passe par les indispensables dossiers à ramasser çà et là (si vous prenez le temps) tandis que les notes gribouillées par le "héros" continuent de nous faire partager ses doutes et ses états d'âme, sachant que sa famille constitue désormais son seul lien avec l'humanité. Pour rester dans l'inédit, il convient de citer les environnements, tantôt déjà vus, tantôt nouveaux, mais offrant un lot d'ambiances différentes (mention spéciale aux extérieurs nappés d'un brouillard étouffant, avec ces cris stridents qui n'aident pas à rassurer).

Du point de vue des sensations, en apparence, Whistleblower fout autant les pétoches qu'Outlast. En substance, ce n'est pas tout à fait vrai, puisqu'une certaine routine s'installe peu à peu dans la tête des joueurs. À cela, il faut ajouter le fait que Red Barrels a moins joué la carte des affrontements, surtout avec plusieurs petits ennemis en même temps. Par conséquent, les situations ont tendance à se répéter : entrer dans une pièce, rencontrer l'un des Némésis et se faire la malle le plus vite possible. D'ailleurs, il arrive, dans le feu de l'action, de ne pas toujours trouver facilement son chemin, ce qui a tendance à rajouter une pression supplémentaire sur les épaules de la pauvre victime que nous sommes... et aussi à agacer quand le poursuivant parvient à nous rattraper pour mieux nous tuer. D'ailleurs, la jouabilité volontairement lourde et inchangée, couplée à l'impossibilité de se battre, n'aident pas à s'en sortir. Heureusement que la caméra est toujours là pour nous permettre de voir dans les endroits sombres...

En conclusion, Whistleblower propose une autre vision d'Outlast, sans bouleverser les codes ayant fait sa réussite. En ce sens, il conserve les mêmes qualités (ambiance immersive, sound design infernal, intrigue en forme de plongeon dans l'horreur) et les mêmes défauts (temps de chargement in-game, gameplay mou). Si Outlast était un film, Whistleblower en serait le parfait court-métrage, servant au passage de prologue. La peur n'est donc pas comme la foudre : elle peut frapper deux fois au même endroit.

Lire notre test d'Outlast

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Les plus
  • L'ambiance fonctionne toujours
  • La peur, toujours là
  • Intrigue qui tient en haleine
Les moins
  • Un peu court
  • Beaucoup de redites dans les situations
Notation
Graphisme
13
20
Bande son
18
20
Jouabilité
13
20
Durée de vie
9
20
Scénario
17
20
Verdict
14
20

Commenter 7 commentaires

R3dF0x_Qc
Très bon article. Court mais concis, on va droit au but. Merci.

Ça me donne le goût de poursuivre l'aventure !

Dans un désir d'immersion ; afin d'avoir vraiment un sentiment de stress et de peur, il est impératif de jouer seul dans le noir total avec un bon casque d'écoute sur la tête !!! Je vous jure que vous aurez la trouille ! :twisted:
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xXKevinxX
Très court ? J'aurais même mis TRES TRES TRES court ! En 1h30 vous l'avez finis, en prenant bien votre temps et en prenant les lettres... 8€ pour 1h30 (temps caméra) ça fait un peu mal au cul..
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olaps3gen
xXKevinxX Wrote:Très court ? J'aurais même mis TRES TRES TRES court ! En 1h30 vous l'avez finis, en prenant bien votre temps et en prenant les lettres... 8€ pour 1h30 (temps caméra) ça fait un peu mal au c**..


tu paye bien ta place de cinoche 8€ pour des films de 1h30 en moyenne qui te donne moins de sensation que sa ^^
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Amaury M.
Eh mais ce jeu quoi... rien qu'en regardant les vidéos débiles de Squeezie je flippe, alors y jouer... J'vais mourir xD
Ouais j'pense qu'en 1h30 t'as le temps d'avoir un paquet de sensations fortes !
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THATRUCK
xXKevinxX Wrote:Très court ? J'aurais même mis TRES TRES TRES court ! En 1h30 vous l'avez finis, en prenant bien votre temps et en prenant les lettres... 8€ pour 1h30 (temps caméra) ça fait un peu mal au c**..

Je ne sais pas ce que je vais t'expliqué; Pourquoi les 1h30 seulement? Ou comment 1h30 de jeu peut valoir bien plus que 8€.
Pour la prémière interrogation, il comprendre que dans le monde du jeu video aussi la masse l'emporte sur la minorité. D'ores si l'on a 10 joueur à satisfaire, les 8 casuals joueurs auront la priorité face aux 2 joueurs expérimenté dont tu fais certainement parmis. Et même si les expérimentés sont majoritaire, les satisfaire penaliserait sevèrement les casuals c'est pour cela qu'à defaut d'une gestion de la dificulté d'un jeu, on le rend accessible a tous. Quand à la second interrogation, c'est juste une question d'appreciation. On y a déjà repondu en prennant l'exemple du cinema.
Enfin je ne comprend pas pourquoi se focalise sur les 1h30. Un jeu video n'est pas comme film avec des images fixes. Ce n'est pas parce qu'on a fini un jeu que fun s'arrête. Une seconde partie peut vous faîre vivre de moment jamais vecu.
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xXKevinxX
@Thatruck

Je ne pense pas qu'une deuxième partie te ferait de nouvelles sensations étant donné que tu sais précisément à quel moment apparaissent les choses surprenantes, tu connais la fin, plus vraiment d’intérêt d'y jouer sauf dans 1 an ou tu auras plus ou moins oublié, là je suis d'accord :P

@olaps3gen

C'est super rare quand je vais au cinéma, t'as tellement les films qui sortent rapidement maintenant pour les regarder chez toi que j'en vois pas l’intérêt. Et puis avec toutes les réduc' t'arrives facilement à 6€ le cinéma (étant étudiant) donc bon.. Mais le DLC est quand même bien à faire malgré tout je ne discute pas de ça. :D
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Renaudstrato
Tant mieux s'il est court et plus simple que le jeu de base, le 100% sera plus rapide :lol: .
J'ai suffisamment galéré sur le trophée Lunatic la première fois et comme il y a le même trophée pour ce DLC, si je peux éviter de stresser à nouveau à bloc ça m'arrange :mrgreen: !

PS: merci pour le test :D .
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