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KONA images Switch (8)

TEST - KONA : un jeu indépendant, glacial et bourré de bonnes idées

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KONA : Voici un jeu d'aventure vraiment plaisant, bien écrit et avec de bonnes idées de gameplay

Le studio indépendant Parabole lançait l'année dernière sur PC, PS4 et Xbox One KONA, un jeu d'aventure se déroulant dans les années 70, au Canada. Un titre glacial qui a débarqué ce mois-ci sur Nintendo Switch, l'occasion de nous pencher sur le jeu. Et KONA ne nous a pas laissés de glace.

KONA a pour lui une vraie ambiance glaciale.

Octobre 1970, le riche industriel Hamilton contacte le détective privé Carl Faubert afin que celui-ci enquête sur des actes de vandalisme. Le héros malgré lui, une fois arrivé dans ce petit village situé au nord du Québec, ne trouve que des maisons vides, des notes, mais surtout un étrange froid glacial. KONA est blanc, très blanc, la neige est partout et cela donne une ambiance aussi froide qu'inquiétante, mais pas du tout dénuée d'intérêt. Le joueur comprend rapidement que quelque chose d'étrange se passe dans ce village, mais c'est à lui d'enquêter en explorant librement la région et en se déplaçant en voiture. Si les premiers indices trouvés sont flous, le joueur se plonge vite dans un scénario passionnant, avec des textes bien écrits et un suspense palpable alors que le danger prend forme, petit à petit. KONA n'est pas réellement un jeu d'horreur, mais le titre sait tout de même prendre aux tripes et proposer une ambiance vraiment inquiétante. Pour renforcer l'immersion, le joueur est constamment accompagné d'un narrateur omniscient qui commente ou aiguille l'action en voix off, et c'est le doubleur Guy Nadon avec son petit accent québécois qui se prête avec brio à l'exercice.

KONA images Switch (4)Visuellement, KONA n'est malheureusement pas une claque, studio indépendant oblige. Le titre se veut réaliste, mais souffre d'un aliasing sur Switch en mode TV, et même en Portable, eh bien, ce n'est pas très joli, avec des textures simplistes, des éléments de décors vite redondants, des animations ultra limitées et un sacré sentiment de vide. Pour le coup, ça participe au réalisme, mais il n'y a finalement pas grand-chose à explorer en dehors des quelques maisons et leurs alentours, malgré une carte ouverte. De toute façon, l'exploration est assez dérangeante dans le sens où KONA dispose de très longs temps de chargement entre les secteurs, forçant ainsi le joueur à plutôt fouiller minutieusement chaque recoin d'une zone avant de passer à la suivante pour éviter les allers-retours au maximum. Au moins, KONA a pour lui une vraie ambiance glaciale, c'est au moins réussi sur ce point, et c'est l'essentiel.

Commenter 1 commentaire

reader117
"Techniquement, Unity montre ses limites"

Si le jeu est un peu moche et vide sur Switch, c'est pas nécessairement la faute de Unity ^^ Après c'est pas l'unreal engine non plus, mais des jeux comme Escape From Tarkov font bien le taf par exemple
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