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State of Mind Screen 6

TEST - State of Mind : une aventure dystopique qui ne laisse pas indifférent

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State of Mind : Voici un thriller dystopique fort intéressant, à condition d'aimer être tenu par la main.

Daedalic Entertainment, studio allemand bien connu pour ses séries de jeux d'aventure comme Deponia, est de retour en cet été 2018 avec State of Mind, un thriller futuriste qui plonge le joueur en 2048, sans Replicants, mais dans un monde dystopique où la technologie prend une place de plus en plus importante. Et cette aventure ne nous a pas laissés de marbre.

State of Mind, c'est une ambiance dystopique avant tout.

State of Mind suit avant tout l'histoire de Richard Nolan, célèbre journaliste au The Voice (non, il n'y a pas de fauteuils qui tournent sur eux-mêmes) qui est surtout connu pour s'opposer aux nouvelles technologies, plus particulièrement à l'arrivée d'androïdes et drones dans les foyers et les lieux publics. Victime d'un accident de voiture, il souffre de troubles de la mémoire, mais, plus embêtant, sa femme et son fils ont disparu. Au joueur d'enquêter pour les retrouver, mais rapidement, il est clair que quelque chose d'autre se trame à Berlin, cœur de l'action. En dévoiler davantage serait spoiler les premières heures de l'aventure, un peu longues, mais utiles pour mettre en place le scénario qui s'inspire des grandes œuvres de la science-fiction (Orwell, Asimov) et également de sujets bien plus actuels, comme l'intelligence artificielle et la réalité virtuelle. State of Mind, c'est une ambiance dystopique avant tout, un monde qui sombre dans le chaos, et qui pose des questions particulièrement intéressantes sur les IA, la VR ou encore l'appartenance au corps et à sa conscience.

Techniquement, Daedalic Entertainment a ici opté pour des graphismes en voxel, cela donne indéniablement un cachet plutôt original au titre, mais il est bien difficile de s'attacher à des personnages qui parfois se ressemblent entre eux, et qui ont bien du mal à transmettre des émotions avec ces gros pixels sur le visage. Au moins, les décors sont classes, c'est déjà ça de pris avec le voxel. Développé par un studio allemand, State of Mind propose une version originale dans la langue de Goethe très réussie, tandis que les voix anglaises sont très inégales, avec des répliques souvent à côté de la plaque pour certains personnages secondaires. Quoi qu'il en soit, les textes du jeu sont intégralement en français, aucune raison d'être perdu. Et pour les musiques, eh bien, elles sont là... Elles ne marquent en rien le joueur, s'oublient rapidement, mais participent à l'ambiance dystopique.

Note : test réalisé à partir d'une version Nintendo Switch.

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