TEST - Until Dawn : l'exclusivité PS4 cache-t-elle le survival-horror de l'année ?

Vous l'aurez compris à la lecture de ces lignes, le titre de Supermassive est de très bonne facture, et ne passe pas loin d'être un immanquable. Techniquement presque irréprochable, mené par un casting totalement investi dans le projet, doté d'une ambiance propre rappelant les meilleurs slashers, usant habilement des codes de film pour adolescents, et porté par un gameplay simple, peu inspiré, mais efficace, Until Dawn a tout de l'expérience originale et unique qu'il est difficile de ne pas recommander, ne serait-ce que pour essayer. Mais grâce à son système d'Effet Papillon, les choix et conséquences réussissent à impliquer totalement le joueur dans une histoire dont il semble tirer les ficelles, jusqu'à ce que l'horreur se présente à lui. Et de l'horreur, il y en a à tous les niveaux, de toutes les formes, mais pas pour tous les âges, l'hémoglobine fusant à de nombreuses reprises, et le malaise face à l'effroi provoqué par l'image étant fréquent.

Avec des potentialités narratives nombreuses et imprévisibles, la deuxième partie, si ce n'est plus, rallonge clairement une durée de vie pourtant très courte pour une simple partie, faisant de l'expérience un bon compagnon pour les joueurs solitaires et les soirées entre amis adeptes de sensations fortes. Reste alors le mystère, au cœur de l'intrigue, qui plaira ou non aux joueurs suivant ce qu'ils attendent d'une série d'horreur - pardon, d'un jeu d'aventure interactif d'horreur.