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PGW 2013 : l'espace Ecoles & Formations accueille les métiers du jeu vidéo

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Envie de vous former à la créations de jeux vidéo ? La Paris Games Week vous présente les écoles françaises !

Nicolas Roginski est diplômé de l'école ISART DIGITAL en Game Design. Aujourd'hui, il est Main Game Designer chez Asobo Studio (Ratatouille, WALL-E, Fuel, Toys Story 3) et revient sur son parcours :

Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été fasciné par les jeux vidéo. C'est devenu une possibilité de métier que très tard, à l'ouverture des premières formations de game design en France, début 2000. J'ai suivi la formation de Game Design à ISART DIGITAL en alternance, et j'ai effectué ma deuxième année au sein du gameslab d'Ubisoft. Dès l'obtention de mon diplôme, j'ai été embauché comme Game Designer chez Eden Studio à Lyon où j'ai travaillé pour la première fois en tant que game designer « pro » sur le jeu Alone in the Dark.

Ce métier englobe plusieurs grandes tâches comme : créer et implémenter les mécanismes d'interaction, les formaliser sur différents supports, les communiquer du mieux possible et enfin de suivre leur implémentation au sein du jeu durant les différentes étapes de la production. Quand j'étais encore étudiant à ISART DIGITAL, j'avais déjà eu une première expérience de game design dans le cadre d'un projet qu'on avait appelé Kabuki.

Pour démarrer dans ce métier dans de bonnes conditions, je conseillerais de commencer par choisir une bonne école. Pour ma part, le fait d'avoir choisi ISART DIGITAL m'a permis d'apprendre mon métier, d'effectuer de longues périodes en milieu professionnel tout en étant sur un bassin d'emplois actif. Ce qui est important ensuite c'est d'effectuer une bonne transition de l'école à l'entreprise en respectant la sainte trinité : stages/contrat de professionnalisation, projets personnels et réseau. Les stages et les contrats pro permettent d'acquérir une première expérience et un premier réseau de professionnels, ils peuvent aboutir à une première embauche. Les projets de fin d'année donnent une première visibilité et une expérience dans un cadre plus libre et plus autonome. Enfin, le réseau se construit autour de ces deux piliers, il permet d'être au courant des ouvertures de postes ou de lancement des projets et de pouvoir être recommandé.

Marie Ronnaux est quant à elle étudiante à l'école Supinfogame dans la filière Management & Game Art, actuellement en 5ème année. Aujourd'hui, elle est en stage de fin d'études chez Bigben Interactive en tant que graphiste :

Avant d'intégrer Supinfogame, j'ai effectué deux années de prépa à Supinfocom dans l'animation. Au terme de cette prépa, je trouvais qu'animer un personnage dans un jeu serait plus vivant, d'une durée de vie plus grande et que l'expérience serait plus enrichissante. C'est de cette façon que j'ai intégré Supinfogame, en me spécialisant dans le jeu vidéo.
L'école nous prépare avec les cours, mais aussi en créant des partenariats avec des boîtes de jeux vidéo pour lesquelles on doit, en groupe, monter sur pied des projets de jeu en une semaine.
En dernière année, il y un passage très formateur qui est la production d'un jeu fonctionnel et original en groupe pendant 1 an. À l'issue de cette année, un jury de professionnels du secteur du jeu vidéo de toute la France se réunit pour noter les prototypes, mais aussi pour repérer des profils qui leur paraissent intéressants. Il y a quelques mois, quand je suis passée devant ces 50 professionnels du secteur, certains ont eu des propositions de stages et d'emplois.

Actuellement je suis chez Bigben Interactive où j'effectue mon stage de fin d'études en tant que graphiste. Je m'occupe de faire des trailers marketing pour les produits de jeux vidéo et aussi les trailers de jeux. Je travaille donc autant pour le pôle marketing, que le pôle software et le pôle accessoires. C'est un métier où c'est souvent la course. Tout le monde est interdépendant du travail de l'autre et c'est pour ça qu'il faut une organisation optimale. Cette expérience chez Bigben Interactive est très enrichissante. Il faut savoir travailler vite sans négliger la qualité et rester vendeur.
Je pense qu'il y a une vraie frenchtouch dans le jeu vidéo. Beaucoup d'étudiants et de boîtes françaises produisent de très bons jeux, de bonne qualité, innovants. Je trouve leur gameplay plus profond, plus dans la culture et la psychologie. Les Français savent mêler la culture française et ajoutent une plus-value par rapport à d'autres studios américains.
Après, c'est un secteur où différentes nationalités se côtoient beaucoup. Et c'est pour ça qu'avoir une expérience à l'étranger reste un enrichissement personnel et professionnel.
Je pense que pour réussir dans ce secteur, il faut être curieux dans tous les domaines et ne pas se cantonner a ce qu'on connaît. Savoir rester motivé et ambitieux sans jamais se contenter de ce que l'on a.

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Commenter 3 commentaires

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nathrakh
Ancien de l'IIM, c'est une bonne école pour qui veut travailler dans le digitale de manière globale, web, vidéo, jeux vidéo etc. Dans ma promo, on en retrouve chez quantic dream, ubi soft, mais aussi chez digitas,euro RSCG etc
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dodogeek
L'ESRA3D ces a coté de chez moi :P
Ce qu'ils ont oublier de dire ces que pour l'alternance il faut souvent ce faire pistonner. (si ta pas de réseau de connaissance dans milieux ces assez difficile)
Donc plein de personne font un cursus sans alternance avant pour avoir les recommandation de leur école (et ça coûte très chers)
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Amaury M.
J'ai fait l'ESRA (en Bretagne) mais pas 3D, section audiovisuel. Bah je recommande pas cette section. Trop cher, si t'as pas des contact dans le milieu c'est mort, et le prix n'en vaut pas la chandelle. Par contre la section 3D est réputée, surtout celle en Bretagne, mais y'a tellement de points négatifs que bon... Dans la liste, d'autres écoles semblent plus âptes à vous mener dans le milieu du JV, Supinfo3D, c'est beaucoup (que ?) de l'animation...
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