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Jurassic World Evolution 2 3

PREVIEW Jurassic World Evolution 2 : Frontier a dépensé sans compter pour améliorer son jeu

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Le parc rouvre ses portes et passe à la vitesse supérieure.

La suite trouve toujours un chemin

Nous pensions que les choses ne pouvaient que mal tourner en créant des parcs remplis de lézard titanesques, mais pour Frontier, les choses ont l’air de s’être bien goupillées. Un premier opus réussi, c’était ce qu'il lui fallait pour se lancer dans une suite qui a la vocation d’aller plus loin. Jurassic World Evolution 2 est déjà assez avancé pour que nous posions nos mimines d’apprenti scientifique dessus. C’est en se dirigeant vers le cadre rassurant de la campagne scénarisée que nous avons vu les premières refontes. Un départ dans les starting-blocks dans la peau d’un pilote d’hélicoptère. Pas banal comme lancement pour de la gestion, surtout que le but du jeu était de traquer des dinos en liberté pour leur administrer un sédatif. Bien qu’obligatoire, le baptême de l’air ne mérite pas vraiment qu’on s’attarde dessus (et ce malgré une vue à la première personne, vraiment pas banal tout ça). Tout comme la recherche d’indices en jeep quelques minutes plus tard, ce sont des activités dignes d’un mini-jeu. Pas forcément dépourvues d’intérêt, mais clairement anecdotiques par rapport à ce qui vous attend. Pour une mise en bouche, ça reste engageant. Nous avons au moins la sensation que Frontier a essayé d’améliorer chaque aspect de son jeu.

De nouvelles idées sont au rendez-vous et elles sont plutôt bonnes quand il s’agit d’améliorer la profondeur de la gestion.

Jurassic World Evolution 2 2Une impression qui s’est confirmée au moment d’entrer dans le vif du sujet. Dans les grandes lignes, cet aperçu ressemble beaucoup au premier épisode. Nous y retrouvons la même interface, le même moteur graphique, les mêmes bâtiments et la même routine pour gérer un parc en pleine croissance. Dire dès maintenant que Jurassic World Evolution 2 est bien parti pour entrer dans la catégorie « la même chose, en mieux », c’est loin d’être un gros risque. Des améliorations justement, il y en a. Il suffit de se pencher pour en trouver, certaines étant toutefois plus importantes que d’autres. Prenez la gestion du staff. Si autrefois des équipes de sécurité et des rangers suffisaient à assurer le bon fonctionnement de votre parc, les choses se sont un peu complexifiées, dans le bon sens du terme. Des vétérinaires font leur apparition pour s’occuper des maladies et des petits bobos de vos reptiles. Mais le nerf de la guerre, ce sont maintenant vos scientifiques. Ils sont votre principale main-d’œuvre pour la plupart des tâches importantes dans le parc.

La recherche et les incubations de dinosaures, c’est eux. La qualité de leur travail dépend de leurs compétences dans trois caractéristiques. Pour incuber correctement les dinosaures, en particulier les plus gros, il faut par exemple un bon niveau en génétique. Vous allez donc devoir recruter vos scientifiques en fonction de ces critères ainsi que leur niveau d’entrainement, leur trait de compétence unique, leur résistance à la fatigue, mais aussi leur salaire. Jurassic World Evolution 2 va très loin sur ce point. Et si l’impact des scientifiques nous a été présenté comme un simple ajout de gameplay, nous avons pourtant la sensation que c’est le plus gros chantier que Frontier a mené pour approfondir la gestion. Ça et la disparition des contrats. Espérons d’ailleurs que ces missions intrusives ne fassent pas leur réapparition. En tout cas il n’était pas question de farmer de la réputation pour flirter avec tel ou tel service du parc comme c’était le cas dans le précédent volet. C’est clairement la meilleure nouvelle du moment, bien que les sabotages puissent toujours avoir lieu si vos scientifiques sont sollicités malgré leur manque de repos.

Jurassic World Evolution 2 1Quand ce ne sont pas vos équipes, vous pouvez toujours compter sur vos gros lézards pour rendre l’expérience plus délicate. Leurs besoins restent ultra détaillés et parfois compliqués à assouvir. La nouveauté, c’est que les informations liées au bien-être des animaux disparaissent régulièrement. Il faut donc les observer en permanence pour savoir si tout va bien. Une tâche qui incombe aux rangers et qui introduit du même coup les postes d’observation qu’il va falloir positionner astucieusement dans votre parc. Plus d’infos sur vos hôtes, c’est le risque de voir un reptile s’énerver ou mourir sans raison. Dans sa bonté, Frontier a tout de même ajouté une fonctionnalité pour assurer la cohérence au sein de votre parc. Chaque bête à écailles a dans ses informations une liste de dinosaures avec lesquels la vie est compatible et ceux avec qui le courant ne passe pas. Bien pratique pour savoir comment construire vos enclos et vos couveuses.

Bienvenue dans le grand bassin

Et croyez-nous, vous allez avoir besoin de rationaliser l’espace, vu qu’il faut maintenant compter sur la présence de dinosaures volants et aquatiques. Et pas question de faire voler vos ptérodactyles au-dessus de vos raptors. Chaque type de bestioles à une couveuse et un enclos qui lui est dédié. Pour ne rien vous cacher, nous trouvons ça dommage d’être limité dans les interactions entre nos créations. Bien sûr, voir autant de diversité ravit notre âme de biologiste. L’ajout de ces nouveaux dinosaures a toutefois ses limites, en particulier dans la gestion qui est finalement assez identique. Pour ce qui est du nombre, mettons cela sur le compte de la version preview, mais nous n’avons pu apercevoir que trois reptiles ailés et les créatures marines nous sont restées inaccessibles par manque de temps. Inutile de vous dire que nous espérons en voir plus parmi les 75 espèces présentes au lancement, en espérant que cela ne finisse pas en DLC. Au moins, le spectacle reste toujours aussi bluffant. Voir toute une couvée de dinosaures (une incubation peut donner plusieurs œufs désormais) s’envoler ou débouler dans l'enclos a un effet hypnotisant.

Ça a quelque chose d’encore plus étonnant de voir les dinosaures évoluer dans des endroits qui ne leur ressemblent pas. Le mode Challenge auquel nous nous sommes frottés nous a menés quelque part au nord du Canada, au beau milieu de la neige et de la boue. Nous aurions aimé voir le nouveau biome désertique de nos propres yeux, mais ce sera visiblement pour une prochaine fois. Toujours plus de contenu, ça fait toujours plaisir. Et puis ça nous change pas mal des sites tropicaux de la Isla Muerta. Ce petit paradis n’est jamais bien loin quand nous parlons de la licence Jurassic World. Vous pourrez le retrouver dans le mode Théorie du Chaos qui vous fait revivre certains des passages les plus cultes de la saga en vous mettant aux commandes durant la crise. Dire que nous attendions ce mode de pied ferme est un euphémisme. Il semble que nous allons devoir patienter jusqu'au 9 novembre prochain pour en savoir plus à son sujet, sa date de sortie venant tout juste d'être confirmée.

Nos premières impressions : Bon

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Jurassic World Evolution 2 fait ce que nous attendons de lui, à savoir améliorer l’expérience du premier opus en tout point de vue. De nouvelles idées sont au rendez-vous et elles sont plutôt bonnes quand il s’agit d’améliorer la profondeur de la gestion. Tout n’est pas aussi important que l’introduction des scientifiques en tant que membre du staff, mais nous reconnaissons au moins à Frontier d’avoir bossé sur toutes les facettes de son titre. Pour marquer le coup, l’introduction des dinosaures volants et aquatiques est une super idée, mais sur le long terme, nous sommes plus hypés par les possibilités qui s’offrent à nous et celles qui restent à découvrir.

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