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TEST- Everybody's Gone to the Rapture : un chef-d'œuvre exclusif à la PS4 à suivre jusqu'au bout de la lumière

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Everybody's Gone to the Rapture : The Chinese Room nous propose un conte entre romance et science-fiction, pour un résultat à ne pas manquer pour les amateurs d'expériences interactives et d'univers paranormaux.

Car avant tout, Everybody's Gone to the Rapture c'est une ambiance, un univers. Difficile de comprendre l'attrait de ce monde à la fois si froid et chaleureux sans y avoir passé de longues minutes manette en main. L'aventure débute par un jour de juin 1984, au sud de la carte, à la première personne, alors que la ville de Yaughton est désertée et qu'un étrange orbe de lumière virevolte autour de nous. Très vite, nous découvrons que cette lumière est capable de redonner vie à des scènes passées, animant les habitants d'antan avec de simples points de lumière dessinant leurs formes et leurs contours. Le réalisme technique et "romantique" rencontre donc très vite le paranormal, posant les bases de ce qui doit presque être pris comme un conte fantastique.

Everybody's Gone to the Rapture press demo 09 08 2015 screenshot 1 (9) Everybody's Gone to the Rapture press demo 09 08 2015 screenshot 1 (2) Everybody's Gone to the Rapture press demo 09 08 2015 screenshot 1 (1)

Dans ces lieux où tout ou presque peut être exploré, nous devrons donc découvrir l'emplacement de ces scènes, qui feront soit évoluer notre compréhension de l'origine et de l'issue de la catastrophe, soit développeront notre connaissance des personnages, des êtres dont la petite histoire pourrait tout aussi bien être liée à la grande que pas du tout. Le doublage, anglais comme français (le choix de la langue nous étant donné), est des plus réussis, avec une implication évidente et impressionnante des doubleurs. Les voix anglophones auraient cependant gagné à être plus variées, car la tonalité de chaque personnage fantomatique est notre seul repère pour les reconnaître en dehors de leur nom affiché à l'écran. Les personnages se démarquent malgré tout au bout de quelques dialogues, avec chacun une identité propre et reconnaissable malgré l'absence d'enveloppe physique, et surtout une histoire et une personnalité tout aussi mystérieuse que le scénario.

Une route semble géographiquement se dessiner vers la résolution du mystère, avec des "flashbacks" pas forcément visibles dans l'ordre chronologique, car liés au lieu où ils sont survenus. Mais il ne faudra pas oublier de sortir des sentiers battus pour accéder à des scènes plus originales, plus ou moins liées au mystère principal, ou de retrouver des communications radio et téléphoniques, toujours très utiles à la compréhension du "tout". Les scènes importantes, apportées par l'orbe de lumière, profitent d'une force narrative et de mise en scène impressionnante, avec pourtant de simples jeux en lumière et formes lumineuses. Ajoutez à cela une bande-son absolument majestueuse, avec des habillages sonores et des envolées lyriques justement placés et parfaitement dosés, et vous obtenez des instants qui rendent l'aventure plus que mémorable.

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