TEST - Sherlock Holmes: Crimes & Punishments - Le crime n'est pas tout à fait parfait

Parlons-en, du gameplay. Nous incarnons donc un Sherlock à la première ou à la troisième personne, selon notre bon vouloir. Mais quel que soit votre choix, vous ne serez pas à l'abri des problèmes de caméra, souvent dus à l'exiguïté des décors qui empêche parfois la lisibilité des décors. Toujours est-il que nous sommes amenés à discuter avec les suspects et témoins, ou à interagir avec un tas d'éléments du décor à analyser, qui demandent parfois une simple manipulation et qui amènent d'autres fois à des énigmes. Ne craignez pas la redondance de celles-ci au cours de l'expérience, très peu de mécaniques de jeu se répéteront de ce côté-là, pour notre plus grand plaisir. Nous sommes presque tout le temps face à des situations originales, qui ne demandent malheureusement pas tant de défi que ça.

D'ailleurs, le manque de challenge est un vrai problème dans l'aventure. Quelle que soit la situation qui nous est proposée, la mise en relation d'indices qui nous est demandée, la levée d'une contradiction face à un suspect, l'analyse d'un interlocuteur... Rares sont les passages qui posent un vrai problème. L'enquête se fait donc presque "toute seule", avec un Sherlock qui se charge de résoudre les secrets à notre place. De plus, nous sommes toujours clairement guidés, grâce à notre carnet riche en informations, et il est même possible de passer les séquences de jeu trop "difficiles", sans aucune répercussion sur l'histoire.