TEST - Tablette Google Nexus 7

Google Now

Une exclusivité et nouveauté de Jelly Bean est le service de recherche et d’information Google Now. Via la barre de recherche en haut de l’écran d’accueil ou un appui prolongé sur le bouton home en bas, une icône Now apparait. En pointant dessus, s’ouvre alors une page web en plein écran qui est censée être dynamique et contextuelle. Google Now tient compte de votre localisation actuelle pour vous afficher les informations qui vous sont utiles, comme la météo, le trafic, des cartes issues de Maps, votre agenda, les endroits marquants autour de vous, des traductions et changes quand vous êtes à l’étranger... Google a fortement mis en avant ce nouveau service qui va dans le sens des autres services Google, à savoir l’omniprésence et la dépendance de l’utilisateur aux données fournies par Google. Google Now propose également la recherche vocale, concurrençant ainsi Siri d’Apple.

Vidéo de présentation de Google Now :

Google Chrome

Avec Android 2.X, Google proposait un navigateur spécifique intégré, malheureusement, son interaction avec le navigateur vedette maison Chrome restait presque inexistante. Son grand avantage est qu’il supporte tous les sites en Flash grâce au plug-in d’Adobe. Avec Android 4.0, Google propose au choix de continuer à utiliser le navigateur Android ou d’installer Chrome. Avec Android 4.1, c’est dorénavant Chrome qui est l’unique navigateur par défaut. Premier constat, plus aucun support de Flash puisqu’Adobe a lui-même annoncé l’arrêt de son développement sous Android 4, une tendance générale que l’on constate d’ailleurs de plus en plus sur le web, au profit de HTML5 mis en avant par des leadeurs comme Google et Apple.

Cette version mobile de Chrome ressemble en tous points à la version desktop, l’utilisateur n’est donc pas désorienté. Si vous avez activé l’option de synchronisation sur votre Chrome desktop, vous pourrez alors en bénéficier sur la version mobile. Ainsi sont automatiquement synchronisés dans le Cloud Google vos mots de passe, vos favoris, votre historique et même vos onglets ouverts ailleurs. Vous commencez à surfer sur la tablette puis vous passez à la version desktop en continuant sur le même onglet et en reprenant au même endroit votre navigation. Le service est particulièrement bluffant. Evidemment il implique que toutes vos données de navigation soient stockées chez Google, un choix personnel que l’on fera ou non.

A noter que comme la version Desktop, un mode navigation privée est disponible, vous permettant de surfer anonymement sans traces ni cookies. Il est également possible sur la tablette de demander à afficher une page dans sa version desktop si vous préférez une vue intégrale à une version mobile simplifiée généralement automatiquement affichée en cas de surf depuis un smartphone.

Vidéo de présentation de Google Chrome Mobile :

Maps et Earth

Dans sa version livrée sur la tablette Nexus 7, Maps regroupe les services cartographie, Latitude et Local sur la même interface, ce qui s’avère pratique à l’usage pour obtenir des informations contextuelles lorsque l’on pointe un élément de la carte. Cela vous permet notamment, par exemple, une fois un point précis localisé, d’y faire un check-in, mais également de trouver les restaurants ou hôtels aux environs immédiats.

La dernière version de Earth propose des cartes en 3D. Pour le moment limitées aux grandes villes, il est possible de les parcourir en relief en vues du dessus ou inclinée. La modélisation sur le grand écran 7” et les cartes en HD donnent un rendu très convaincant.

On notera que contrairement à Apple qui ne propose un GPS que dans la version 3G de ses tablettes, Google a intégré la puce de localisation dans sa Nexus uniquement WiFi, ce qui a pour effet de rendre vos géolocalisations Maps et Earth bien plus rapides et précises que si elles devaient se faire via l’habituelle triangulation de signaux WiFi.

Gmail

Le client Gmail bénéficie de la large surface d’affichage pour adopter une interface à deux colonnes comme la version desktop. La navigation dans les messages n’en est que plus aisée, même si l’on regrettera qu’à ce jour, Android ne soit toujours pas capable de redimensionner automatiquement un mail HTML à la largeur de l’écran, une fonction très pratique qui existe pourtant depuis le premier iPhone en 2007 et dont on bénéficie pourtant dans le navigateur web. En attendant que Google l’implémente dans une future version de l’OS, il faudra encore faire défiler de gauche à droite pour voir l’intégralité d’un mail plus large que l’écran, le zoom manuel avec deux doigts ne fonctionnant pas non plus.

Tegra 3

Et finalement, à quoi sert-il ce processeur quad-coeur NVIDIA si puissant si l’on se contente de lire ses mails et surfer ? N’est-ce pas du luxe pour une telle utilisation ? Et bien justement, il apporte la fluidité complète de l’interface qui fait oublier qu’on a ouvert de multiples applications en même temps et qu’on a une dizaine d’onglets Chrome actifs. A aucun moment l’interface ne ralentit, elle reste toujours fluide quel que soit le nombre de widgets affichés à l’écran.

Il intervient également dans les jeux, dont certains sont dorénavant optimisés spécifiquement pour Tegra 3. On en retrouvera la liste complète sur le site de la TegraZone NVIDIA et il est flagrant de constater la différence de rendu dans les effets de particules, de reflets et de lumières notamment entre un jeu normal et un jeu optimisé Tegra 3.

Vidéo de présentation des nouveaux jeux optimisés Tegra 3 :