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Imperator Rome

Paradox monte au créneau pour justifier les (trop) nombreux DLC

par
Source: Fredrik Wester

Vivement critiqué pour sa politique économique agressive, l’éditeur a essayé de raisonner ses détracteurs, sans grand succès.

Si vous êtes un amoureux des jeux de stratégie, alors vous devez sûrement apprécier les productions issues de chez Paradox Interactive. Si nous citons souvent ses jeux comme des licences de qualité, il est vrai aussi que l’éditeur a une fâcheuse tendance à abuser des bonnes choses que sont les DLC payants. Jusqu’ici, leur abondance ainsi que leur prix prohibitif agaçaient les joueurs, mais c’est la sortie d’Imperator Rome qui a véritablement mis le feu aux poudres. Beaucoup de fans de longue date ont alors dénoncé un jeu volontairement morcelé dans lequel manquaient beaucoup de fonctionnalités déjà présentes dans d’autres titres plus anciens développés par Paradox. Une sous-production en somme, qui ne serait justifiée que par le besoin de coller une dizaine de DLC par la suite.

Europa Universalis IV

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Une position difficile à défendre qu’a quand même essayé de sauver Fredrik Wester, président du conseil d’administration de la société, sur Twitter. Ce grand ponte a mis en avant les nombreuses mises à jour gratuites financées en partie par les extensions en tout genre. Une démarche qui a par exemple permis de prolonger la vie d’Europa Universalis IV (2013) ou Crusader Kings II (2012) jusqu’à aujourd’hui, faisant d’eux les deux opus les plus complets et les plus aimés parmi les connaisseurs. Autre argument : en multijoueur, le jeu tourne avec les DLC du joueur qui en a le plus. Une défense un peu légère qui accompagne le baroud d’honneur des nombreux soldes.

L’affaire ne serait peut-être pas aussi gênante pour Paradox si le prix cumulé des contenus n’atteignait des sommets. Rien que pour Europa Universalis IV, c’est environ 300 € de DLC qui est proposé à la vente. Une politique qui a fait son petit effet puisque Paradox a signé l’année passée la meilleure performance de son histoire. Il y a donc fort à parier que toutes ces discussions ne changeront rien à la stratégie de développement des futurs titres de l’éditeur, n’en déplaise à Imperator Rome et à ses 62 % d’avis négatifs sur Steam.

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