VIDEO-TEST - Resident Evil: Operation Raccoon City

Nous voilà au moment fatidique, le verdict final ! Oui ? Non ? Peut-être ? En occaz ? Il y a plusieurs points à considérer avant de se jeter la tête baissée dans les rayons. En lisant notre test, vous l'aurez compris, l'appréciation globale, que ce soit au niveau des graphismes, de la durée de vie, de la bande-son et de la jouabilité, est quelconque.

C'est-à-dire ? Aucune qualité ? Pas un seul petit éloge ? Mais si voyons ! Resident Evil: Operation Raccon City est un titre qui vise principalement le multijoueur. En effet, jouer seul nous a ennuyés, surtout que l'intelligence artificielle de nos acolytes n'est vraiment pas au point. Mais en pleine partie, avec une bande de copains et une oreillette sur l'esgourde, c'est une grosse tranche de rigolade. Mais bon, 60 euros pour jouer avec des amis, autant sortir son paquet de cartes et passer une bonne soirée autour d'une table. L'occasion est une bonne solution pour le coup, puisque Capcom ne propose pas de Pass Online. Ensuite, pour les nostalgiques, oui, le jeu propose quelques moments à nous faire sourire. Nos pensées s'envolent alors vers l'époque de la PSOne, mais le design des personnages nous fait vite retomber sur terre. La fin est surprenante, et pour certains, cet opus sera un sacrilège d'avoir proposé une histoire dérivée de ce style.

Au final, c'est dommage, car il y avait de l'idée dans l'air. L'inspiration de départ était bonne. Avec une bonne ambiance, avec une histoire déjà construite, il aurait fallu exploiter un peu le concept pour nous amuser encore plus. Surtout que certains passages peuvent être cohérents avec la véritable histoire de Resident Evil 2 et 3. Alors pourquoi partir en sucette au bout du compte pour nous proposer du grand n'importe quoi par moment ? En gros, si vous voulez vous amuser un instant, sans trop en demander, avec pour seule conviction d'exploser des têtes et de découper des corps en deux, ce titre est fait pour vous.

Le verdict final n'est pas une moyenne, mais une note globale.