Test
Shadows of the Damned head 24

TEST - Shadows of the Damned : un jeu d'Enfer ?

par

Shadows of the Damned : My name is Garcia "Fucking" Hotspur, demons' hunter and slayer of pendejos like you !

Pour imaginer le gameplay de Shadows of the Damned, il suffit de reprendre les idées principales des trois superviseurs du projet : l'horreur des Silent Hill de Yamaoka, le fun des No More Heroes de Suda51 et les mécanismes de tir des Resident Evil de Mikami. Dès le départ, nous sommes amenés à manier Johnson, notre acolyte démon étant également notre pistolet, notre mitrailleuse, notre fusil à pompe, notre torche, notre moto et notre brosse à dents. Bon, d'accord, la liste ne comprend pas la brosse à dents, mais elle suffit tout de même à convaincre. Si la moto n'est présente que dans une cinématique et ne peut malheureusement être contrôlée, nous pouvons nous servir à tout moment de notre torche pour assommer ou démembrer un ennemi.

Les trois armes, qui se débloqueront très rapidement, auront l'avantage d'évoluer au fil de l'aventure. Chaque V.I.P. battu sera synonyme de gemme bleue qui viendra se fixer au crâne de Johnson, accroissant la puissance des armes avec des nouveautés adaptées aux faiblesses de nos ennemis, que nous vous laisserons découvrir. Lorsque nous visons avec une vue par dessus l'épaule, il est possible de se retourner à 180° pour contrecarrer les désirs de fourbes zombies. Toutes  les armes possèdent un tir secondaire commun appelé tir de lumière, pouvant engourdir temporairement notre cible. À noter que si notre adversaire est à terre, touché par un tir de lumière ou délesté d'un de ses membres, il est possible de le finir à mains nues. En récoltant des gemmes rouges sur notre route, nous pourrons augmenter notre santé ainsi que la puissance, la capacité ou la vitesse de rechargement de notre arsenal, le dernier critère étant étonnamment plus utile qu'il n'y parait.

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Nutshot !

Oui, car s'il faut manier des armes, c'est bien pour nous défaire de hordes de démons de toutes catégories. En armure, capables de nous lancer d'étranges fluides rouges de loin, de trois mètres de haut ou simplement décharnés et prêts à nous donner une très longue étreinte, ils possèdent tous leurs points faibles et il faudra apprendre à nous en défaire. Le côté survival-horror intervient dans ces phases de combat tendues où les environnements souvent exigus, bien qu'ouverts, ne laissent que peu de place à l'esquive et encore moins à l'échappatoire, les balles viennent parfois à manquer et il n'est pas toujours évident de savoir si le damné qui nous faisait face est bien mort. Le héros d'ailleurs ne bouge volontairement pas très vite, mais a au moins le mérite de savoir viser et se mouvoir en même temps, contrairement aux derniers FPS de Mikami.

La tension s'intensifie encore plus lors de passages où les ténèbres prennent place dans notre zone et happent notre vie après un certain temps, nous rapprochant petit à petit de la mort. Le seul moyen de s'en sortir et de fuir les ténèbres est de les dissiper en usant d'un tir de lumière sur une tête de chèvre, ce qui donne parfois lieu à des énigmes pas très compliquées. Le temps nous est alors compté, la tension est maximale et le plaisir de jeu l'est tout autant. Intense, nerveux, tendu et jouissif, le titre nous permet d'incarner un héros dominateur et viril qui a le pouvoir entre ses mains à tout moment malgré une situation toujours au bord du fil, des mécanismes de jeu bien huilés et originaux et qui ne peinent jamais à se renouveler. 

La folie de Suda51 se manifeste elle à travers le personnage du délirant Johnson, mais aussi avec des phases de jeu en total décalage avec le reste, qui prennent souvent appui directement sur le gameplay de base, et surtout un Enfer à l'arrière-plan déjanté. Par exemple, pour pouvoir passer certaines portes et avancer, il faut nourrir les jeunes démons qui les bloquent à l'aide de cerveaux, d'yeux ou de fraises, ces dernières étant le péché mignon des démons. Finalement, pour se régénérer, Garcia doit boire de l'alcool, les boissons ne pouvant être empoisonnées en Enfer, vendues dans des distributeurs ou par un marchand itinérant déjanté.

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Commenter 8 commentaires

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Auxance M.
Monkey_D_Luffy Wrote:Si vous lui avez mis 16 , ça veut dire qu'a mon avis ce jeu vaut le détour.

Pour ceux qui l'ont acheter que penser vous de ce jeu.

Si tu lisais le test en complet ou même juste la page de conclusion à mon avis tu saurais si ce jeu vaut le détour ou pas ;)
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Chris Ravenci
Moi je l'ai acheté Day One et autant dire que je l'ai torché en plus avec bonne durée de vie faut dire ;D je pense que c'est le jeu le plus marrant auquel j'ai joué :D en tout cas il mérite sa note et vivement le prochain titre de Grasshopper Manufacture: Lollipop Chainsaw, pour le torcher ;D
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Amaury M.
batou+ Wrote:merci pour le test mais des images ou une petite video montrant le gameplay serait cool pour une opinion final

Tu dois pouvoir trouver ça sur le net, mais sinon, imagine Resident Evil (4-5) où tu peux bouger en visant, et t'as un gros aperçu ;-)

Sinon, super jeu bien délire mais trop court, si vous pouvez le trouver à 40€ c'est parfait, au dessus ça fait un peu mal aux bourses u__u
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Chris Ravenci
Clint008 Wrote:
batou+ Wrote:merci pour le test mais des images ou une petite video montrant le gameplay serait cool pour une opinion final

Tu dois pouvoir trouver ça sur le net, mais sinon, imagine Resident Evil (4-5) où tu peux bouger en visant, et t'as un gros aperçu ;-)

Sinon, super jeu bien délire mais trop court, si vous pouvez le trouver à 40€ c'est parfait, au dessus ça fait un peu mal aux bourses u__u


perso la durée de vie je l'ai trouvé assez bonne et même si je l'ai eu à 50 euro, je m'en plains pas ;D
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