TEST - DRIVECLUB : après un an de retard, l'attente valait-elle le coup ?

Une chose est sûre, Evolution Studios n'a pas chômé. Et pour cause, les graphismes sont d'une beauté sans pareil. Le studio de développement a su apporter un soin particulier au moindre pixel affiché à l'écran. Les premiers rayons de soleil apparaissent et se reflètent sur la carrosserie d'une voiture de sport, les environnements étincellent, un univers virtuel prend vie... Non, il ne s'agit pas d'une cinématique, ni d'une vidéo filmée incrustée dans cette production, mais bel et bien du moteur du jeu qui s'expose sous nos yeux.

DRIVECLUB est propre, DRIVECLUB est beau, DRIVECLUB est fluide.

Chaque détail a son importance pour immerger comme il se doit le joueur dans la peau d'un pilote. Buée, poussière, reflet sur le pare-brise, oiseaux qui s'envolent à l'approche d'un monstre à quatre roues, végétation bougeant au gré du vent, spectateurs hurlant sur le bas-côté, climat changeant, en bref, un bonheur visuel. Selon le temps de la journée, le soleil se couche ou se lève pour délecter nos mirettes. Les effets de lumière sont plus que surprenants puisqu'un certain malaise s'installe lors d'un contre-jour. Le soleil brille et brûle, en quelque sorte, les yeux du conducteur ; une envie de baisser le pare-soleil se fait alors ressentir. De nuit, et les pleins phares allumés, nous nous devons de distinguer les distances afin d'anticiper les virages. Du grand art !

Après autant d’éloges, des impuretés sont-elles présentes ? Un tout petit et microscopique aliasing orne quelques contours. Néanmoins, ce dernier est tellement léger qu'il passe inaperçu. Par ailleurs, ce défaut se fait effacer par la beauté des textures. De plus, les voitures sont parfaitement modélisées, les décors sont sublimes, l'univers, dans son ensemble, est à tomber à la renverse. Avec une flopée d’éléments à l'image, nous pensions à un moment apercevoir divers ralentissements ou du tearing (déchirure de l'écran, ndlr). Que nenni ! DRIVECLUB est propre, DRIVECLUB est beau, DRIVECLUB est fluide.

Cette nouvelle licence est réussie d'un point de vue graphique. C'est fin, c'est net, c'est varié, c'est coloré. Evolution Studios a su dompter la PlayStation 4 et maîtrise la machine avec aisance. Le résultat est tellement convaincant que nous avons été subjugués, hypnotisés, par la qualité visuelle de DRIVECLUB. Que dire de plus ? Chapeau bas messieurs les développeurs.