Test
Lost Orbit GG03

TEST- Lost Orbit : slalomer entre les astéroïdes n'a jamais été aussi amusant

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Quand un astronaute perdu dans l'espace tente de rentrer chez lui à l'aide d'un étrange robot.

Dans Lost Orbit, pas question de perdre du temps avec le scénario, même si celui-ci reste tout de même bien présent. Les premières secondes du jeu présentent Harrison, un astronaute mécanicien qui, lors d'une mission de routine, voit son vaisseau exploser sous ses yeux, le laissant à l'abandon à l'autre bout de la galaxie. Équipé seulement de son propulseur, il va donc devoir traverser quatre systèmes solaires pour rentrer chez lui.

Visuellement, Lost Orbit est une franche réussite.

Lost Orbit GG01Si le postulat de base n'est pas vraiment excitant, la rencontre, qui survient assez rapidement, avec un étrange robot dénommé Nul (None en anglais), donne beaucoup de profondeur à l'histoire du jeu. Leurs dialogues sont en effet souvent drôles, parfois touchants, mais toujours avec un ton collant au niveau parcouru, qu'il soit jouissif et rapide ou lent et difficile. Les deux nouveaux amis apprennent à se connaître au fur et à mesure, et le joueur s'attache vite à ces compères improvisés, pour un final aussi déroutant qu'émouvant. Seul petit défaut, le narrateur est un petit peu trop présent au début de l'aventure, ce qui peut être agaçant.

Visuellement, Lost Orbit est une franche réussite. Ici, pas de photoréalisme, mais un style graphique proche du cel-shading, avec des contours bien marqués et des contrastes très présents. Les couleurs chatouillent la rétine et les décors impressionnent par leur richesse, que ce soit les détails au premier plan ou les grandes étendues en arrière laissant imaginer un monde immensément vaste. Le titre est divisé en quatre parties, chacune renouvelant l'univers visuel, il est par extension difficile de se lasser de ces paysages spatiaux en jouant.

Lost Orbit GG02Pour ce qui est de la bande sonore, le jeu reste au même niveau, avec quelques bruitages assez classiques, mais efficaces, et surtout une bande originale composée par Giancarlo Feltrin, soit des pistes électroniques enivrantes, soutenant parfaitement l'action, que ce soit lors des moments contemplatifs ou plus intenses. Un véritable bonheur auditif, certains thèmes rappelant même des musiques de Thomas Was Alone.

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