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The Final Station Art

TEST - The Final Station : un ultime voyage palpitant, mélancolique et inoubliable

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The Final Station : Le jeu indépendant de Oleg Sergeev et Andrey Rumak se révèle plein de (bonnes) surprises.

L'emballage de The Final Station est soigné, c'est indéniable, mais Do My Best Games a aussi fait de son mieux pour proposer un gameplay intelligent tout en restant simple. Le but du jeu est donc de voyager de ville en ville à bord d'un train, mais les cheminots ont eu la brillante idée d'installer des bloqueurs demandant un code à chaque gare.

Très rapidement, The Final Station devient intense, prenant, presque addictif malgré sa mélancolie.

NSwitchDS TheFinalStation 03Eh oui, pour chaque arrêt, Edward doit explorer une ville pour retrouver ce code et ainsi pouvoir continuer son voyage. Les phases en train ne sont pas les plus passionnantes : l'engin tombe en ruine et le joueur doit de temps en temps interagir avec un élément des wagons pour éviter la surchauffe, mais aussi surveiller les barres de santé et de faim des passagers. Pour les aider, le joueur récupère de temps en temps de la nourriture et des trousses de soin, mais en nombre ultra limité. Alors, faut-il vraiment rendre service à ces personnes, qui ne vous donneront finalement que quelques maigres ressources ? Dure question que doit se poser le joueur à chaque fois, c'est un mécanisme de jeu très basique, mais intéressant, réaliste et intelligent. Dans le train, le joueur peut également crafter des trousses de soin et des munitions, parce qu'une fois dans une ville, il va en avoir besoin.

Le gros du gameplay de The Final Station réside tout de même dans l'exploration de villes plus ou moins abandonnées. L'occasion de trouver quelques ressources pour le crafting, des indices sur le scénario, des survivants parfois, mais surtout des infectés. Des créatures vaguement humaines, dont la résistance et la vitesse peuvent varier (The Only Traitor offre davantage de variétés pour les ennemis) qu'il faut éliminer à coups de poing ou avec des armes à feu. Mais comme le monde est en ruine, les munitions sont limitées (comme toutes les ressources en fait), il vaut mieux économiser. De ce fait, chaque rencontre fait grimper la tension, et les victoires sont une vraie satisfaction. Même si le gameplay peut sembler simpliste et peu varié (eh oui, il l'est), le level design rend chaque ville unique, les détails dans les décors y participent aussi, sans oublier la volonté du joueur d'explorer chaque recoin pour trouver des ressources, des munitions et des notes concernant l'histoire. Très rapidement, The Final Station devient intense, prenant, presque addictif malgré sa mélancolie toujours présente, mais la fin arrive trop vite.

The Final StationMême en retournant les villes dans tous les sens, The Final Station se plie en environ cinq petites heures. Des heures de jeu passionnantes, riches, variées, mais bien trop courtes. Nous ne pouvons que vous conseiller d'acheter directement le DLC The Only Traitor pour vous replonger dans cette univers, une extension elle aussi palpitante et proposant quelques mécanismes de jeu modifiés (le train est par exemple remplacé par une voiture). En plus, sa durée de vie est louable, elle nous a occupé pendant plus de deux bonnes heures supplémentaires.

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