Pokémon Épée et Bouclier : Dynamax, évolution des starters, difficulté... Junichi Masuda et Shigeru Ohmori répondent à bien des questions en vidéo

Tout au long du mois d'octobre, nous allons pouvoir en apprendre davantage sur Pokémon Épée et Bouclier grâce à la couverture de ce duo de jeux réalisée par Game Informer. Nous avons déjà découvert quelques détails au sujet des fonctionnalités, ainsi que le nombre impressionnant d'Arènes, en plus d'avoir à nouveau le point de vue de Junichi Masuda sur la non-présence du Pokédex national.

Ce dernier et son compère Shigeru Ohmori ont subi comme tant d'autres développeurs avant eux la traditionnelle interview « 101 Rapid-Fire Questions ». L'avantage d'avoir ici deux développeurs japonais, c'est que leurs réponses sont retranscrites avec des sous-titres, bien pratique pour ne rien rater. Alors, quoi d'intéressant à se mettre sous la dent en plus d'un bon moment rempli d'humour ? Concernant purement et simplement les nouveaux titres :

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  Pokémon Épée

  44,99 € sur Amazon* * Prix initial de vente : 44,99€.
  En absence du Multi Exp en tant qu'objet, il ne sera pas possible de désactiver l'obtention d'expérience par tous les membres de l'équipe ;
• À la question de la possibilité d'ajouter l'entièreté du Pokédex dans une future version d'Épée et Bouclier (suite ou complémentaire donc), Ohmori botte en touche avec un « no comment » ;
• Les cris des Pokémon devraient plus se rapprocher de ceux d'animaux bien réels que de sons numériques ;
• Le Dynamax n'est pas physique, mais une simple projection géante autour du Pokémon ;
• La couleur de cheveux du Maître de Galar Tarak est naturelle (violet) ;
• Ils ne peuvent donner de nombre sur la quantité de nouvelles créatures ;
• Les rencontres aléatoires et prédéfinies (le Pokémon bien visible dans l'environnement) sont toutes deux présentes dans les Terres sauvages et en dehors ;
• Verrons-nous les évolutions finales des starters avant la sortie ? Mystère, mais ce serait apparemment mieux que nous ne les voyions pas ;
• Rosemary est une rivale, pas une vilaine ;
• Pour résumer l'histoire en un mot, ce serait « Aspiration », et Shigeru Ohmori ne sait pas si les jeux peuvent être qualifiés de politiques ;

D'autres éléments plus généraux sur la licence, mais pas moins intéressants ont aussi été donnés :

• Aucune carte de la planète où se situe l'action des jeux Pokémon n'existe chez Game Freak ;
• Ils n'ont jamais envisagé d'inclure différentes difficultés dans un jeu Pokémon (les modes Challenge et Assisté des versions Noire 2 et Blanche 2 ont pourtant vu le jour...), préférant laisser les joueurs choisir leur style de jeu ;
• Junichi Masuda est ravi de l'essor de l'aspect compétitif des jeux de la licence.
• Une réflexion autour du typage des Pokémon de départ a déjà été faite, mais avoir le triangle Plante, Feu et Eau est ce qui a le plus de sens pour eux ;
• Non, notre avatar n'aura visiblement jamais la chance de créer un Pokémon inédit dans un jeu (à la manière des recherches faites sur Mewtwo), drôle de question d'ailleurs ;
• Il fallait s'en douter, les deux hommes n'ont rien à déclarer quant à la possibilité de faire de Let's Go une saga à part entière ;
• Mais qui peut bien financer les recherches des différents Professeurs ? C'est un secret...

Plus amusant, il leur arrive d'oublier le nom de certaines créatures, mais ils ne regrettent pas d'en avoir créé autant. Junichi Masuda aimerait visiblement bien essayer de jouer de la cornemuse, instrument que nous avons déjà pu entendre dans les extraits de la bande-son. En parlant de ça, et si vous l'ignoriez, il est avant tout compositeur, ayant notamment œuvré sur la saga depuis ses débuts. Son artiste classique préféré se révèle être Igor Stravinsky, tandis que pour de la musique plus contemporaine, c'est le groupe anglais de new wave Ultravox qu'il apprécie.

Kazumasa Iwao et Shigeki Morimoto sont apparemment les joueurs les plus compétitifs du studio, ce n'est donc pas étonnant qu'ils apparaissent dans certaines versions en tant que redoutables PNJ à affronter. Fait connu de la communauté, mais visiblement pas de notre confrère de Game Informer qui a posé la question, la référence au film Stand by Me dans les télévisions des premières versions est du fait de Satoshi Tajiri, le créateur de la licence. Et, non, nous ne saurons pas à base de quoi sont faites les saucisses du monde de Pokémon, il faudra nous y faire.

Des sujets annexes sont aussi abordés sur Game Freak en général, comme le fait qu'une autre licence aurait pu voir le jour sur le Virtual Boy à l'époque ou bien que Nintendo n'a par le passé jamais demandé au studio s'il souhaitait travailler sur un jeu de rôle pour consoles autre que Pokémon. Junichi Masuda évoque également l'un de ses voyages en France, à Lyon, et sa rencontre avec un groupe de fans, ainsi que son envie de réaliser un shoot'em up à la R-Type, Xevious étant selon lui le plus grand jeu d'arcade de tous les temps.

Pour terminer, s'il y a bien une chose à retenir, c'est que Game Freak cherche à faire de Pokémon Épée et Bouclier des jeux plaisants pour tout le monde. Nous verrons bien s'il y est parvenu à partir du 15 novembre.

Lire aussi : Pokémon Épée et Bouclier : un livestream de 24h annoncé pour observer la Forêt de Lumirinth de Galar

Alexandre Samson (Omega Law) Responsable Correcteur - Rédacteur - Testeur
Fan d'Assassin's Creed, amateur de RPG et passionné d'expériences vidéoludiques en général. Lecteur de comics (DC) et de divers mangas (One Piece !). Chimiste et Whovian dans l'âme.
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