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PREVIEW de Resident Evil 3: Nemesis rôde de nouveau à Raccoon City

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Plus de 20 ans après l’opus PlayStation, Jill se retrouve dans une Raccoon City changée, mais toujours chaotique et infestée de zombies.

(RE)bienvenue dans Racoon City !

L’année dernière, Capcom a mis une grosse claque à toute une génération d’amateurs de survival-horror avec l’excellent remake de Resident Evil 2. Un titre réussi sur bien des points, et le studio japonais sera prochainement de retour avec un remake de Resident Evil 3: Nemesis, que nous avons eu la chance d’approcher pendant une heure et demie, le temps de redécouvrir une petite partie de Raccoon City et évidemment de croiser l’horrible créature d’Umbrella Corporation.

Difficile de résister à ce remake de Resident Evil 3.

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Parce que oui, la ville a pas mal changé depuis 1999 et l’opus d’origine sur la première PlayStation, et même en connaissant le titre de base par cœur, il est bien facile de se perdre dans les ruelles de Raccoon City et les quelques énigmes qui nous étaient proposées ici offrent un peu de changement, à l’instar des gemmes de couleur dans le cadran, qui n’ont pas du tout la même place ni la même utilité finale.

Clairement, c’est un nouveau jeu qui s’offre aux fans, et si ces derniers n’ont pas trop été dépaysés par le commissariat de Resident Evil 2 l’année dernière, ça ne sera pas la même affaire avec Resident Evil 3. Capcom a en effet voulu ici réitérer l’exploit de Resident Evil Rebirth en changeant les repères pour perdre le joueur, même si les fans retrouvent évidemment quelques lieux emblématiques de la ville, et surtout des personnages qui ont marqué l’opus PlayStation, notamment Carlos et Nikolaï, qui gagnent ici en profondeur grâce à des cinématiques bien plus maîtrisées qu’à l’époque.

Resident Evil 3 images (28)Mais certaines choses ne changent pas, comme la présence de nombreux zombies dans les ruelles de Raccoon City. Comme à l’époque, les infectés sont bien plus nombreux que dans le commissariat, et rapidement, le pistolet est vite inutile tant les ennemis sont nombreux, et il faut toujours de nombreuses balles pour mettre au sol un zombie. Heureusement, le fusil à pompe se débloque rapidement, et l’arsenal promet d’être varié. Il faut bien ça pour étaler les cervelles sur les pavés de Raccoon City.

En mode Normal, le titre est assez généreux en munitions (du moins dans cette version proposée par Capcom), mais les puristes peuvent quand même faire de grosses économies en utilisant le couteau, qui cette fois ne se casse plus après quelques utilisations, faisant de lui un objet essentiel à conserver dans son inventaire, toujours aussi limité. Autre clin d’œil aux vieux opus, le retour du crochet pour ouvrir les nombreuses serrures présentes dans le jeu, que ce soit celles de coffres ou de portes ; un accessoire cher à Jill Valentine.

STAAAAAAARS !

Bien évidemment, comment parler de Resident Evil 3 sans mentionner le Nemesis, car même s’il n’est plus directement dans le titre du jeu en Occident, il demeure évidemment de la partie dans ce remake. Le Tyrant génétiquement modifié par Umbrella est un monstre de plus de deux mètres traquant Jill et les autres membres du S.T.A.R.S. sans répit, et cette fois, plus question de fuir. Non, les joueurs n’ont plus ici le choix entre s’échapper ou affronter Nemesis, c’est le jeu qui décide du déroulement de l’action, un peu frustrant pour les fans, mais cela donne lieu à des séquences particulièrement intenses. S’il est évidemment immortel comme Mr. X dans Resident Evil 2, Nemesis a gagné en rapidité, mobilité et agilité pour traumatiser Jill, et donc le joueur, comme il se doit.

Nemesis a gagné en rapidité, mobilité et agilité pour traumatiser Jill.

Resident Evil 3 images (23)Plus rapide que les personnages, le Tyrant peut charger, donner d’énormes coups de poing, mais surtout agripper Jill avec une sorte de bras tentaculaire et même sauter dans les airs pour se placer devant elle, entravant sa fuite. Impossible de ne pas paniquer devant le Nemesis tant il est ici un monstre de puissance inarrêtable, même si son nouveau design reste perfectible à première vue. Alors, fort heureusement, Jill Valentine est elle aussi un peu plus agile, elle peut rouler sur le côté lorsqu’elle est mise à terre pour éviter les coups du Tyrant, et surtout bondir en avant, un mécanisme repris du titre original et essentiel pour esquiver le Nemesis ainsi que les nombreux zombies qui se dressent devant elle tout en économisant quelques balles. Légère nouveauté, la présence de petits générateurs électriques qui, lorsque Jill tire dessus, explosent en électrifiant le sol. Une action fatale pour les zombies, mais qui permet surtout de paralyser pendant de précieuses secondes Nemesis pour fuir. Sinon, les barils explosifs rouges sont toujours là pour faire un maximum de dégâts.


Enfin, un petit mot sur la partie technique de ce Resident Evil 3. Nous avons joué sur une PlayStation 4 Pro avec une version en cours de développement, mais il est évident que le RE Engine met une nouvelle fois une vraie claque aux mirettes. Les décors sont détaillés et vivants, les effets de fumée et d’explosion magnifiques, les reflets nombreux et les personnages ultra détaillés, Jill étant recouverte de blessures et de saletés assez rapidement. Une réussite graphique qui n’a rien d’étonnant, le moteur de jeu en mettait déjà plein la vue dans Resident Evil 2, et même si les petits effets visuels sont plus nombreux, le résultat reste globalement le même : magnifique. Une légère modification a également été faite du côté de la carte, qui reste toujours un peu compliquée à lire lorsqu’il y a plusieurs étages. Sauf qu'ici, les objets trouvés, mais pas ramassés dans les pièces sont indiqués, bien pratique pour y revenir et éviter de trop se perdre entre les rues et bâtiments.

Nos premières impressions : Vivement !

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Vous l’aurez compris, cette première approche de Resident Evil 3 nous a totalement séduits. Après environ 1h30 de jeu, difficile de lâcher la manette, nous n’avons qu’une seule envie, retrouver Jill Valentine à Raccoon City pour continuer notre exploration et enfin nous débarrasser une bonne fois pour toutes du Nemesis. Entre les nombreux changements par rapport au jeu d’origine permettant de redécouvrir le titre, les graphismes somptueux et le stress inhérent aux nombreux zombies et surtout à l’impitoyable Tyrant, difficile de résister à ce remake. Il y a tout de même quelques interrogations, notamment concernant la durée de vie : pas de choix à faire dans l’aventure, c’est une rejouabilité qui disparaît, et comme cet opus ne propose qu’un personnage jouable, relancer une partie n’intéressera que les speedrunners (ils sont nombreux sur la licence) et les fans hardcore voulant explorer chaque recoin de Raccoon City. Même s'il y a Resident Evil Resistance.

Lire aussi : PREVIEW de Resident Evil Resistance : Mastermind ou Survivant, tout est une question de survie


redacteur vignette clint008 Amaury M. (Clint008)
Rédacteur PC - Testeur
Explorateur de musique plus ou moins bruyante, collectionneur de casquettes et vénérateur de Blade Runner. J'aime les zombies et Cthulhu.
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