TEST - Assassin's Creed Unity : il est venu le temps des cathédrales

Et les assassinats dans tout ça ? Eh bien, ils donnent lieu à des séquences moins dirigées, où il est possible de choisir sa manière d'occire sa cible. Sur le papier, cela promettait - enfin - un peu de liberté dans un Assassin's Creed. En vrai, c'est loin d'être le cas. Pour faire simple, il n'y a pas 36 000 chemins sur lesquels réfléchir : soit vous allez à l'essentiel, soit vous préparez un peu le terrain pour vous faciliter la vie, en remplissant quelques tâches au préalable. Mais lesdites tâches étant indiquées, cela devient une promenade de santé à l'arrivée. La force de l'habitude...

Il n'y a pas de place pour l'ennui.

Bien sûr, Arno Dorian évolue avec le temps, au gré de vos prouesses. Sa progression se fait sur trois critères bien distincts, qui finissent par s'entremêler. Chaque mémoire rapporte ainsi une monnaie permettant de débloquer des compétences (crochetage, assassinat au sol, maîtrise des armes lourdes, etc.). Vos actions, elles, contribuent à votre ascension dans le Credo, tandis que l'arsenal et la tenue, personnalisables pour l'utile et l'agréable, indiquent le niveau à mettre en parallèle avec celui des différentes missions, qu'elles soient primaires ou secondaires. Vous l'aurez compris, il y a une foule d'options pour se façonner un Arno unique, épousant au mieux le style de jeu de tout un chacun.

Avoir son propre Arno, c'est quand même plus sympathique tant vous risquez de passer des heures et des heures dans Paris, en quête du 100 %. La quête principale, découpée en douze séquences d'une heure chacune environ, est plus courte que les autres. En revanche, les à-côtés sont nombreux et, bonne nouvelle, sont scénarisés dans la majeure partie des cas. Entre les énigmes (jeu de piste qui se transforme en véritable encyclopédie), les enquêtes (récolter des indices et accuser la bonne personne), les récits parisiens, le café-théâtre, les collectibles, les coffres... Il n'y a pas de place pour l'ennui, surtout dans une ville à l'échelle 1:1, où les déplacements sont plus longs. Surtout, il y en a pour tous les goûts et il y a tellement de choses à faire que la carte en devient illisible avec tous les marqueurs (cela manque de filtre pour s'y retrouver).

Pour aller encore plus loin dans le concept, Assassin's Creed Unity a décidé de s'offrir un mode coopératif, divisé en deux familles de missions (vols et classiques). N'y allons pas par quatre chemins, c'est une fausse bonne idée, hormis pour l'aspect social avec la mise en place de clans. En effet, s'il est alléchant de tuer des gens avec des amis, concrètement, cela donne plutôt naissance à du AC tel que nous le connaissons, comprenez par-là chacun dans son coin. Il n'est déjà pas évident de s'infiltrer tout seul, alors imaginez à plusieurs.