TEST - CARNET DE BORD - Destiny 2 : nos impressions après quatre semaines de jeu (mise à jour du 03/10/17)

Après 3 ans d'existence, Destiny (1) passe la seconde. Sorti en 2014, il  a posé les bases de la franchise et séduit une énorme communauté de joueurs, actualisée et repeuplée au fur et à mesure des sorties échelonnées du contenu payant, morcelé sous la forme de 4 DLC (Projet Comet) : Les Ténèbres Souterraines, La Maison des Loups, Le Roi des Corrompus et Les Seigneurs de Fer.

Les anciens joueurs sont reconnus d'emblée, inutile pour eux de passer par la case présentation.

Malheureusement, les deux premières extensions se sont révélées décevantes, avec du contenu réchauffé pour garder les joueurs, tandis que les deux suivantes, plus originales, ont permis à Destiny de se construire pour donner un ensemble cohérent. Car oui, il ne faut pas oublier que le jeu était à la base très bancal. Entre pauvreté de contenu, légèreté du scénario et problèmes en tout genre, l'œuvre vidéoludique manquait de crédibilité. La communauté, très active, y est pour beaucoup dans son évolution, remontant de manière continue et relativement constructive les tares repérées. Pendant tout ce temps, le studio Bungie s'est donc affairé à améliorer son titre, même si dans l'état où nous l'avons laissée la copie était loin d'être parfaite.

Après ce long chemin, nous nous retrouvons sur cette suite tant attendue. Comme annoncé, Destiny 2 s'ouvre sur nos moments de triomphe avant de nous plonger dans l'action. Le jeu se souvient de nous, les vétérans ont le droit à une rétrospective de leur majestueuse épopée, avec un récapitulatif des différents combats menés. Ces écrans commémoratifs, simples, mais efficaces, rappellent de bons souvenirs sur les Raids complétés, avec date, description succincte et membres de l'escouade ayant survécu au massacre. Les nouvelles recrues ne sont pas oubliées, puisqu'une introduction déroulant les faits passés permet aux débutants de se lancer dans la bataille en ayant connaissance du récit, mais avec une approche plus docile. C'est d'ailleurs un point essentiel du jeu, celui-ci s'adapte en fonction du compte identifié : les anciens joueurs sont reconnus d'emblée, inutile pour eux de passer par la case présentation.

Ce 2e épisode s'installe après les évènements liés à l'ARIA et le calme – de courte durée – qui s'en est suivi. Les Gardiens doivent donc encore affronter une nouvelle menace. L'imposant chef Cabal Ghaul ne vient pas seul, il est accompagné de sa belle bande de mochetés appartenant à la Légion Rouge. Son but ? S'octroyer la Lumière du Voyageur, la grosse bouboule qui lévite dans l'atmosphère de la Terre. Nous n'aurions peut-être pas dû les sous-estimer... L'histoire est donc entamée sur cette terrible prédiction devenue réalité. Les Défenseurs de la Cité, qui se croyaient tout-puissants avec leurs pouvoirs accordés par cette entité mystérieuse, se voient réduits à de simples mortels. Attaqués par cette faction impitoyable, nous tentons coûte que coûte de sauver notre foyer, mais il est déjà trop tard. Nous perdons nos pouvoirs suite à l'emprise jetée par la Légion Rouge sur le Voyageur. Les survivants battent en retraite et le Gardien du joueur, privé de Lumière et pris au piège de manière non fortuite face au terrible Greg Ghaul, est laissé pour mort.