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TEST - Lost Planet 3 : avec ou sans Mister Freeze ?

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Lost Planet 3 : Qui veut un rafraîchissement ?

Tandis que la Terre se meurt, Jim Peyton, un Monsieur Tout-le-Monde père de famille, décide d’aller proposer ses services sur E.D.N. III, via la première expédition humaine sur cette planète inconnue. Le but de la manœuvre est d’assurer l’avenir de ses proches, par le fruit de la récolte de la Thermo-énergie - th-én pour les intimes -, seul vrai espoir de l’Humanité pour retrouver un peu de couleurs. Commandité par la société NEVEC, Jim Peyton va vite se rendre compte qu’E.D.N. III est aussi hostile que lourde de secrets bien enfouis. Mais pour un ouvrier free-lance et doué, déterrer n’est rien d’autre qu'une - sale - habitude…

Lost Planet 3 souffle paradoxalement le chaud et le froid.

Lost Planet 3 011Contrairement à ses prédécesseurs, Lost Planet 3 a mis l’accent sur sa campagne solo. Sans révolutionner la science-fiction prospective, le titre de Spark Unlimited part sur une thématique forte - la recherche d’une nouvelle ressource coûte que coûte - pour dérouler des situations classiques et efficaces. Si quelques moments valent vraiment le détour (ces longues minutes où nous sommes plongés en plein No Man’s Land qui sentent la poudreuse et le froid), il n’en reste que l’intrigue se veut assez plan-plan et prend parfois son temps à décoller. Quitte à endormir pour mieux surprendre… Pour autant, la timidité de la narration est compensée par le côté très humain et touchant d’un héros manquant quelque peu de charisme (un Vincent Cassel en moins bien), matérialisée par ses messages vidéo faisant le lien entre sa femme et lui, entre la Terre et E.D.N. III. L’idée est bien évidemment d’insister sur cette solitude perpétuelle, ressentie par un Jim Peyton au demeurant plus guerrier de l’espace qu’homme à tout faire.

Lost Planet 3 012D’un point de vue graphique, Lost Planet 3 souffle paradoxalement le chaud et le froid. Boostée par l’Unreal Engine 3, la partie visuelle multiplie les effets (liés aux différents états de l’eau, cela va de soi, ou au beau mélange bleu/orange) et s’assoit sur une modélisation plutôt détaillée des personnages et des Akrids. En revanche, force est de constater que les environnements ont tendance à se répéter, qu’ils soient intérieurs ou extérieurs, et que la technique est parfois très en souffrance. Entre framerate bancal et tearing subreptice, Lost Planet 3 a du mal à gravir la montagne, en se heurtant à des crêtes. Le pire ? Ce sont parfois les cinématiques qui en pâtissent.

Côté son, le TPS de Capcom distille des ambiances délétères et flippantes lors des scènes calmes et n’oublie pas de laisser les créatures faire lors des séquences d’action. En outre, une musique country accompagne Jim Peyton lors des phases en RIG, musique que vous pouvez changer à votre guise. Du reste, n’espérez jamais retrouver un sound design de la qualité d’un Dead Space, inégalé dans le genre.

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Commenter 3 commentaires

babelgum0
Soit un comble pour une production qui se veut fraîche, à l’instar d’un Tic-Tac à la menthe, garant d’une bonne… haleine.


Quand j'ai lu sa, j'ai exploser de rire (sa m'arrive d'exploser, mais je réussi toujours a me recomposer, je sais c'est bizarre).
Sa dépasse le summum de la blague, c'est un autre niveau :lol:
Magixien a du soucis a se faire !
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