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RAGE 2 10 30 01 2019

PREVIEW de RAGE 2 : une virée complètement folle dans le Wasteland

par

RAGE 2 : Nous avons passé du temps avec le Ranger Walker, Chuck Norris n'a qu'à bien se tenir.

Un univers bien RAvaGÉ


Nous avons récemment été conviés afin de prendre en main RAGE 2, un FPS déjanté en monde ouvert, né de la collaboration entre id Software (Quake, Doom) et Avalanche Studios (Just Cause, Mad Max). Durant environ une heure et demie, différentes activités et quelques bribes de scénarios nous ont été proposées. Alors, future bombe en vue ? À noter qu'il s'agissait d'une version en pré-alpha, non exempte de bugs.

Un véritable scénario intéressant semble se dessiner.

RAGE 2

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Pour resituer le contexte, RAGE 2 se déroule 30 ans après le premier épisode, dont il s'éloigne pour proposer un univers punk et coloré, mais toujours aussi post-apocalyptique. Le joueur incarne un certain Walker, le dernier Ranger du Wasteland, qui va devoir lutter contre l'Autorité. Derrière la folie visuelle qui se dégage de prime abord, un véritable scénario intéressant semble se dessiner. En effet, durant notre session qui prenait place tôt dans le jeu, Walker devait se rendre à Wellspring afin de rencontrer sa maire Loosum Hagar. Histoire de bien nous mettre dans le bain d'entrée, l'hôtel de ville a subi une attaque à notre arrivée, organisée par un certain Klegg Clayton, mais nos opposants n'ont pas fait long feu. La discussion avec la jeune femme évoquait un certain Projet Dagger, mais avant d'en découvrir davantage, nous étions invités à effectuer deux missions bien distinctes.

Pour commencer, nous avons choisi Mutant Bash TV, un show animé par Desdemonya, une vieille présentatrice excentrique tout droit sortie d'un cabaret, aimant placer au cours de ses phrases quelques mots en français et allemand. Clairement, nous avons eu l'impression de voir un personnage tout droit sorti des récents Wolfenstein, que ce soit par le chara design ou la personnalité, et ce n'est pas la seule qui nous a fait cet effet. Et ses employés avec leur masque ridicule nous ont au passage bien fait marrer. L'objectif de la mission était simple, dézinguer tous les ennemis arrivant par vagues dans des environnements clos (ça a bien changé la télé-réalité !), de quoi bien se défouler. Quatre épreuves du genre se succédaient, avec divers pièges présents dans les arènes pour pimenter le spectacle. L'autre objectif que nous devions remplir s'intitulait Chazcar Derby, consistant comme son nom l'indique en une folle course à travers un circuit et en plusieurs tours, simple et efficace. Là encore, le gérant de l'affaire était bien barré. Point à prendre en compte, ces missions servant le scénario permettaient de débloquer les activités, rejouables par la suite avec différents niveaux de difficulté afin de gagner du cash et des jetons.

RAGE 2 13 30 01 2019Enfin, nous avons pu rencontrer le fameux Klegg, ce qui s'est soldé par un affrontement face à un boss massif et répugnant, ainsi qu'une bonne petite séance de défouraillage dans les règles. Si l'ensemble du casting du jeu est aussi haut en couleur et perché, ça promet du bon gros délire et une trame scénaristique sympathique à suivre sur la durée. Du côté des quêtes secondaires, nous sommes partis à la recherche du pouvoir Barrière renfermé dans le Spikewind Ark et avons récupéré le lance-roquette Hyper Canon (oh oui, il l'est vraiment placé entre de bonnes mains) dans le Strongbox Ark. Forcément, pour parvenir jusqu'à ces caches, il a fallu venir à bout de divers ennemis, certains assez coriaces dû au niveau de difficulté du lieu (6 sur 10). Le jeu en valait la chandelle, notamment pour l'arme pouvant effectuer des tirs autoguidés sur les cibles.

Respectez mon Autorité !


Et justement, comment parler de RAGE 2 sans évoquer son gameplay ? Le titre se veut ultra nerveux et a tout pour plaire aussi bien aux as de la gâchette qu'aux novices qui se débrouilleront en tirant dans le tas. Pistolet, fusil à pompe et d'assaut, grenades et le retour du wingstick, les options sont variées et ce n'est qu'un échantillon de l'arsenal prévu pour la version finale. En plus de ces joujoux à même de démembrer tout ce qui passe dans notre champ de vision (il faut quand même insister sur les ennemis en armure), Walker dispose de différents pouvoirs bien utiles. Il peut en effet utiliser la Destruction pour projeter au loin les cibles à sa portée, lancer un Vortex qui est simplement un mini trou noir attirant à lui les ennemis avant de les expulser, former une Barrière pour se protéger en cas de coup dur ou encore provoquer une onde de choc au sol avec l'Écrasement, dont la puissance varie avec la hauteur du saut effectué juste avant.

Avec un tel gunplay jouissif, des personnages totalement barrés et un monde ouvert prometteur, RAGE 2 a tout pour plaire.

RAGE 2 01 30 01 2019En supplément de ces capacités, il est possible de se ruer dans une direction et d'activer l'Overdrive, qui se recharge avec les éliminations, pour démultiplier notre puissance de feu. Les possibilités de combo entre les armes et ces pouvoirs que nous avons pu voir en présentation vidéo, plus notre propre expérience manette en main, promettent une expérience que ne renierait pas un Borderlands, bien au contraire. La conduite est elle assez sommaire sur terre (un appareil permettra de voler !), peut-être un peu trop rigide par moment, mais fait l'affaire dans l'ensemble, même s'il faut marteler le turbo associé à chaque véhicule pour avancer un tant soit peu rapidement. Il est d'ailleurs possible de tirer tout en roulant, ce qui se révèle pratique face aux dangers de la route en mode Mad Max.

Durant notre petite escapade à travers la zone de jeu proposée, qui n'était qu'une des multiples régions de cet immense monde ouvert, nous avons pu assister à des courses poursuites entre PNJ de différentes factions et pu prendre part à un type d'évènement public aléatoire, devoir dessouder une sentinelle venue s'écraser là et bien évidemment lourdement armée. Après trois phases de combat, la récompense prenait la forme d'Ark tech core et de réputation pour l'un des trois personnages principaux. Ce système semble tenir une place cruciale dans l'évolution de notre personnage, reste à voir si la répétitivité intrinsèque à ce type d'expérience se mêlera à la fête ou non dans la version finale.

RAGE 2 19 30 01 2019Côté graphismes, ça reste dans les standards pour du monde ouvert à notre époque, avec des jeux de lumière plutôt convaincants et divers effets visuels lors des frags. L'une des vidéos de présentation nous montrait d'ailleurs les différents biomes du jeu, avec des jungles luxuriantes, des marécages, etc., de quoi en mettre un peu plus plein la vue que dans la zone plutôt désolée que nous avons arpentée. Enfin, petit point qui nous a ennuyés, les checkpoints. En effet, lors de l'assaut du Spikewind Ark, nous sommes morts à plusieurs reprises et devions nous retaper tout le chemin jusqu'à ce lieu depuis Wellspring, alors que les ennemis restaient bien morts. Pas de panique, les autres points d'intérêt visités n'avaient pas ce souci, mais c'est un détail qui pourrait en frustrer certains si mal réglé dans le jeu à sa sortie.

Nos nouvelles impressions : vivement !

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Avec un tel gunplay jouissif, des personnages totalement barrés et un monde ouvert prometteur, RAGE 2 a tout pour plaire. Le côté bourrin et l'aspect décalé ont de quoi faire se démarquer ce FPS, surtout que les prémices de son scénario préfigurent du meilleur. Il reste encore beaucoup d'éléments à voir, notamment concernant la progression, pour savoir s'il tiendra la route sur la durée, mais nous sentons que le potentiel est là. Avec un peu de chance, il risque de faire des ravages à sa sortie !


redacteur vignetteOmega Law Alexandre Samson (Omega Law)
Responsable Correcteur - Rédacteur - Testeur
Fan d'Assassin's Creed, amateur de RPG et passionné d'expériences vidéoludiques en général. Lecteur de comics (DC) et de divers mangas (One Piece !). Chimiste et Whovian dans l'âme.
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