TEST - RiME : la définition même du « mignonmaliste »

À jouer, RiME s'inscrit bel et bien dans la veine de ses productions simplistes, misant d'abord sur l'immersion. Comme déjà dit, nous pensons à Journey, mais aussi, plus évident, à Ico voire, sur certaines séquences, à du Majin and the Forsaken Kingdom. Il faut alors comprendre que Tequila Works a beaucoup pioché ailleurs pour donner naissance à son titre. En ne poussant pas beaucoup plus loin.

Un puzzle-platformer pacifiste, plus puzzle que platformer.

De la même manière, ne vous attendez pas à un défi insurmontable dans RiME, un puzzle-platformer pacifiste - sans combat quoi -, plus puzzle que platformer, ce qui n'est pas un mal puisque les sauts ne sont pas la tasse de thé du garçon. Dans sa partie énigmes, le jeu mise surtout sur les ombres et les lumières. En bref, il suffit de bien observer les environnements pour s'en sortir sans trop réfléchir et se laisser porter par le sentier dirigiste d'une aventure sans majuscule.

Du coup, RiME se boucle très vite en ligne droite (un peu plus de quatre heures) et les plus curieux y reviendront pour partir à la chasse de tous les collectibles, servant d'objets narratifs pour y voir plus clair (spoiler : ils sont très bien cachés). Cela reste léger, néanmoins, et nous aurions aimé en déguster davantage.

À l'arrivée, RiME se parcoure simplement, avec tendresse et envie. C'est une petite bouffée d'air frais minimaliste comme nous aimons en vivre de temps en temps pour souffler et vivre autre chose, juste pour le plaisir d'épouser sinon effleurer un univers beau comme un cœur. Moins marquant que les ténors du « genre », mais chouette quand même.

Maxime CLAUDEL (Saint_Pitch) Rédacteur - Responsable des tests
Fan de LEGO, de sports (NBA, foot, F1), de cinéma, de technologie, de jeux vidéo (lol). Amateur de jolies femmes et (gros) joueur de Magic: The Gathering.
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