TEST - Pokémon: Let's Go, Pikachu et Let's Go, Évoli - Une bonne dose de nostalgie dans un écrin moderne

Pour l'arrivée sur Nintendo Switch de Pokémon avec une aventure dans la plus pure tradition de la licence, Game Freak a choisi de proposer aux joueurs Pokémon: Let's Go, Pikachu et Let's Go, Évoli. Il s'agit là d'un duo de remakes de la mythique Version Jaune apportant de la nouveauté à la licence en s'appuyant sur le travail réalisé par le Pokémon GO de Niantic. Le mélange de ces deux mondes a-t-il accouché d'un titre plaisant à jouer ? Nous sommes retournés à Kanto pour le vérifier, avec notre mignon compagnon tout jaune perché sur notre épaule !

Les différentes étapes de cette quête initiatique ne diffèrent donc pas du matériau de base.

Pokémon: Let's Go, Pikachu

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Pour commencer, le scénario reprend vraiment toutes les grandes lignes de l'histoire des premiers épisodes, connue des vétérans de la franchise, mais y apporte tout de même un soupçon de changements bienvenus, bien que trop rares, et une once de retcon. Dans les faits, nous incarnons donc toujours un jeune dresseur du Bourg Palette ayant pour rival de l'aventure son voisin, dont les noms sont laissés à notre imagination, mais qui sont bien différents des personnages de l'époque. Point appréciable, ce dernier est notre ami et se soucie donc de nous en ne manquant pas une occasion pour apporter son soutien, tout le contraire de Blue vingt ans en arrière. Certaines situations dues à son comportement ou à celui d'autres protagonistes sont d'ailleurs bien drôles, avec de l'autodérision parfaitement assumée par les développeurs. Jessie, James et leur Miaouss sont eux toujours présents comme dans la Version Jaune.

Les différentes étapes de cette quête initiatique visant à compléter le Pokédex et devenir Maître de la Ligue ne diffèrent donc pas du matériau de base, à commencer par la rencontre de Pikachu (ou Évoli selon la version), même si de petits ajustements ont été effectués. Ainsi, la Piste cyclable s'est muée en Piste Pokémon où chaque dresseur est accompagné de l'un de ses fidèles compagnons. Pourquoi une telle modification ? Tout simplement parce que nous n'obtenons plus de bicyclette, les montures faisant très bien l'affaire après tout. Le Casino Rocket s'est lui transformé en salle d'arcade avec des références à d'autres jeux récents de la série, mais sans possibilité de profiter d'un quelconque mini-jeu, une opportunité manquée pour le coup. Nous pouvons aussi noter la disparition du Parc Safari de Parmanie, remplacé par le GO Park et dont le concept se retrouve de toute manière dans les phases de capture, ce qui l'aurait rendu inutile.

Par ailleurs, il faut désormais remplir certaines conditions pour obtenir le droit d'affronter les Champions d'Arène, qui ne sont pas vraiment contraignantes (nous n'avons pas eu à suspendre notre quête pour continuer). Pour plaire aux nostalgiques, nous avons noté que certains discours des PNJ ont été repris tels quels. L'équipe de localisation française s'est d'ailleurs bien fait plaisir une fois de plus, en leur donnant des noms assez amusants ou des lignes de dialogue pouvant prêter à confusion une fois sorties de leur contexte. Autre légère nouveauté, des dresseurs nommés Coachs et un peu plus forts que la moyenne peuvent être affrontés sur chaque route afin de récupérer des CT ou autres objets utiles. Beaucoup plus marquant, la disparition des PC dans les centres Pokémon au profit d'une poche spéciale dans l'inventaire permettant de modifier son équipe à sa guise n'importe quand en dehors des combats, une idée géniale qui évite les allers-retours inutiles, mais qui facilite évidemment l'exploration. Dans la même veine, changer le surnom d'un Pokémon se fait depuis le menu d'équipe ou la Boîte Pokémon.