TEST - Pokémon: Let's Go, Pikachu et Let's Go, Évoli - Une bonne dose de nostalgie dans un écrin moderne

En ce qui concerne la partie visuelle, la région de Kanto n'a jamais été aussi éclatante et colorée. Nous nous sommes ainsi surpris à passer la majeure partie du jeu devant notre téléviseur, plutôt qu'en mode Portable, tant il est agréable d'enfin profiter d'une grande aventure Pokémon en HD et sur un écran de bonne taille. Pour autant, nous n'avons noté aucune différence notable entre les deux types d'utilisation, un vrai bonheur à jouer dans tous les cas. C'est simple, le jeu fourmille de détails, entre l'alphabet spécifique à la licence se retrouvant un peu partout, les cadres et autres posters décorant les habitations, la présence de gradins avec des spectateurs dans les Arènes, ou tout simplement les décors bien plus travaillés dans l'ensemble. Certaines villes comme Carmin sur Mer ont d'ailleurs de faux airs des Pays-Bas avec leurs fleurs, les décors ont vraiment été revisités sous un prisme nouveau qui flatte la rétine. Pour les nostalgiques des pixels, de petits sprites des Pokémon sont même présents dans le Pokédex et les menus. Et n'oublions pas les cinématiques qui parsèment l'aventure, de toute beauté (celle de la Tour Pokémon rend ce passage encore plus émouvant).

Les décors ont été revisités sous un prisme nouveau qui flatte la rétine.

Côté chara-design, les différents types de dresseurs ont une fois de plus subi un relooking, dommage pour les Pokémaniacs qui sont bien ridicules désormais, tout le contraire des Topdresseurs dont la classe atteint des sommets. Notre avatar n'est pas en reste, avec de base le choix entre quatre teintes de peau par sexe, mais surtout un choix de costumes assez conséquent et dont les différents éléments sont séparés. Notre compagnon dispose lui aussi de sa garde-robe, bien plus garnie que la nôtre sur certains aspects. Pour les obtenir, cela passe par divers PNJ ou directement en magasin en échange de quelques Pokédollars. Les mélomanes reconnaîtront eux sans problème les différents thèmes remis au goût du jour, pour un résultat qui reste assez bien en tête sans pour autant réellement innover.

Enfin, parlons rapidement de Meltan et Melmetal, les Pokémon entièrement inédits qui font leur apparition grâce à la connexion avec Pokémon GO. Une fois la Switch reliée au jeu mobile, il est possible de remplir diverses tâches dans ce dernier et surtout d'obtenir la Boîte Mystère, qui est une fois ouverte attire les Meltan. Ne comptez pas acquérir un Melmetal de sitôt, car l'effet de cette boîte ne dure que 30 minutes et ne peut être activé que tous les 8 jours ! Sachant qu'il est nécessaire d'obtenir 400 bonbons pour faire évoluer Meltan, cela demandera du temps. Vous pourrez ensuite le transférer via le GO Park, dont c'est bien là le seul vrai intérêt, et tenter de le capturer. Cela fonctionne évidemment pour tous les Pokémon de la 1re Génération, les seuls présents dans le jeu avec leurs formes d'Alola en plus du petit être de métal. Certains échanges in-game permettent d'ailleurs d'en acquérir, et ce indéfiniment contre leur forme locale. Pour revenir au GO Park, des mini-jeux sont bien présents, mais il faut réunir 25 Pokémon de la même espèce pour en profiter, ce qui n'en vaut pas vraiment le coup.