FIFA 15 : un point sur l'absence Wii U, les émotions des joueurs, les leagues et le public

• La série A fait son apparition dans le jeu, mais la ligue brésilienne a été retirée. N'est-ce pas un peu frustrant de ne jamais arriver à être totalement complet ?

SG : C’est en raison des accords locaux qui sont parfois un peu difficiles à gérer. Donc on a effectivement cette league qui disparaît et il y en a d’autres qui apparaissent comme la league turque notamment et celle de l’Angleterre qui est optimisée. Oui c’est un peu frustrant, après on sait aussi que l’économie mondiale et le football aussi notamment est régie par pas mal de règles et de droits… on n’arrive pas tout le temps à avoir ce qu’on veut. Mais c’est aussi pour ça que, quand on a de très bonnes relations avec par exemple la British Premier League, qui est la meilleure ligue au monde, on essaye de les conserver et les optimiser comme c’est le cas cette année avec une British Premier League 100% intégrée dans le jeu avec toutes les stats, tous les joueurs et le même habillage dans FIFA qu’à la télé.

• Donc vous mettez le paquet sur les plus gros quitte à ce que certains manquent à l'appel ?

SG : Oui, enfin ce n’est même pas un choix de se dire que l’on se focalise sur les gros et pas sur les petits puisque d’ailleurs la league brésilienne n’est pas une petite league. Mais il y a des choses sur lesquelles on ne peut pas avoir tout bon tout le temps. En revanche, on sait que la league la plus attendue et la plus appréciée on y a mis le paquet. Elle est cette année quasiment à 100% réaliste par rapport à la véritable équipe.

• Pour l’arrivée de la Calcio, il y a des steelbooks prévus pour le jeu sur les différentes plateformes sauf sur les consoles de Nintendo. De plus, FIFA 15 sort sur Wii et non sur Wii U, c’est un peu un désaveu des consoles de Nintendo, un manque de public ?

SG : Déjà tout ce qui est steelbook ce sont des éléments que nous faisons depuis quelques années, en France on ne le fait plus on a en échange des éditions clubs. Le steelbook est quelque chose qui a tendance à disparaitre, je ne suis même pas sûr que les Italiens le fassent à nouveau cette année. En tous cas, la Calcio était déjà présente dans FIFA et s’ils le font c’est parce qu’il y a des améliorations dans les droits, et la modélisation. En ce qui concerne la Wii U, non ce n’est pas un désaveu c’est un choix qui a été fait au niveau global déjà l’an passé, donc c’est dans la continuité finalement du choix qui a été fait. Il y a plein de choses qui rentrent en compte : la typologie du joueur, les accords internationaux, etc. Il n’y a pas de changement par rapport aux années passées. C’est vrai que le football est aujourd’hui peut être plus logique sur les consoles de Microsoft et Sony.

• Mais du coup le jeu sort tout de même sur Wii. Est-ce parce que les jeux sont compatibles sur Wii U ?

SG : Non, c’est surtout parce qu’il y a une base installée peut-être plus simple à gérer sur Wii et qu’en termes de production c’est plus évident de se focaliser seulement là-dessus.

• À la gamescom, PES a été sacré meilleur jeu de sport du salon, est-ce que le retour du fils prodige sur le marché vous fait peur ?

SG : Non, non, je vais te faire une réponse un peu bateau, mais nous on se concentre vraiment comme une équipe de foot le ferait dans sa préparation sur nos atouts et le produit qu’on délivre. Après on est conscient de ce qui se passe autour, on entend, mais on est en veille sur ce qui se passe. Nous en termes de messaging, en termes de contenu et de promesses on se concentre vraiment sur notre jeu, on sait qu’on a un bon produit avec des innovations et c’est pour ça qu’on essaye de le mettre entre les mains de la plupart. Communautés, journalistes, VIP… Donc voilà, on entend, mais on se concentre vraiment sur FIFA 15, puis quand il sera livré le choix sera de toute façon fait par le consommateur.

• Le fait d’avoir deux mois d’avance vous rassure-t-il un petit peu ?

SG : De toute façon notre date de sortie est planifiée depuis longtemps donc si quelque chose arrive avant ou après, de toute façon comme je te l’ai dit avant, on ne change pas en fonction de ce qu’il se passe autour, on est certains de nos forces et on les met en avant. Après effectivement la concurrence fixe sa date quand elle est prête, quand elle veut et on ne fait pas particulièrement attention, nous il faut juste qu’on soit prêts le jour J, c’est NOTRE jour J.

• Auriez-vous un dernier petit mot pour nos lecteurs ?

SG : La petite phrase qui accompagne notre jeu c’est « Feel the Game », j’espère que tout le monde le ressentira comme nous le sentons maintenant.