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Far Cry   Blood Dragon

TEST - Far Cry 3: Blood Dragon - Bienvenue sur l'île aux enfants

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Far Cry 3: Blood Dragon : 2007, nous voilà !

Far Cry 3: Blood Dragon est un bond dans le passé en matière de choix artistiques. Ceci se ressent et, surtout, se voit. Alors qu'il reprend dans les grandes lignes les modèles 3D issus de Far Cry 3, Blood Dragon appose aux environnements un calque flashy composé presque exclusivement de teintes claires et de tons froids. Que ce soit le vert, le bleu ou encore le rouge, les couleurs primaires sont mises à l'honneur dans chaque élément du décor.

[Un] assaut visuel [qui] peut dérouter, voire parfois même rebuter

Far Cry 3 - Blood DragonParallèlement, les nombreuses explosions et autres effets visuels qui nous accompagnent sans faillir tout du long adoptent souvent le fluo, en parfaite harmonie avec les décors. La palette choisie donne ainsi dans le criard. Cet assaut visuel peut dérouter, voire parfois même rebuter, mais celui-ci contribue efficacement à en mettre plein la rétine. Qu'il opère à la sulfateuse depuis un hélicoptère ou qu'il fasse irruption dans une base fusil d'assaut à la main, le tout tourne très vite à l'orgie d'explosions colorées.

Le moteur graphique est celui de Far Cry 3, offrant alors un rendu de bonne facture, à l'instar de son ainé. Malgré le grand nombre d’ennemis et les projectiles qui fusent de toute part, tout s’enchaîne sans saccades et avec une fluidité exemplaire. Entre deux phases de pérégrination dans la jungle futuriste, le titre adopte des cinématiques à plan fixe en 2D, rappelant celles d’un jeu SNES. Une façon ingénieuse de combiner économie de coûts et hommage aux beat’em all d’antan, comme Contra.

L’immersion dans le passé ne serait pas complète sans la musique de circonstance. C’est Power Glove, jeune collectif australien adepte du synthé, qui s’y colle. Pour ceux ne connaissant pas le groupe, celui-ci, dans la veine de Lazerhawk, Miami Night 1984 et Kavinsky, s’évertue à reproduire les sons d'antan, et notamment ceux entendus dans les films des années 80. Et quoi de mieux pour un jeu qui se veut précisément comme un hommage à ce genre cinématographique du temps jadis, que de s’offrir les services d’un tel groupe pour la partie sonore ? Sans surprise, le résultat est à la hauteur : les 25 titres composés collent magnifiquement bien à l’ambiance et en est, sans contexte, l'un des murs porteurs. Les musiques sont de qualité et loin du simple recyclage ou sampling.

La partie vocale n’est pas non plus en reste. Rex est doublé par Michael Connell Biehn (Kyle Reese dans Terminator) et celui-ci a opté pour une voix doucereuse aux intonations menaçantes. D'ailleurs, elle n'est pas sans rappeler celle d’un autre illustre éborgné, à savoir Snake Plissken de New York 1997, militaire endurci qui a notamment inspiré à Hidéo Kojima le personnage de Solid Snake

Far Cry 3 -  Blood Dragon vignette

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