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TEST - Rez Infinite : des sensations inouïes grâce au PlayStation VR

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Rez Infinite : Le jeu musical culte de Tetsuya Mizuguchi signe son grand retour. Et la réalité virtuelle lui va tellement bien.

Titre culte s'il en est sorti sur Dreamcast et PlayStation 2 en 2001 (2002 chez nous), Rez fête ses quinze ans cette année avec une réédition gonflée aux hormones et intitulée Rez Infinite. Exclusive à la PlayStation 4 et compatible avec le PlayStation VR, elle entend être l'expression ultime de ce que souhaite Tetsuya Mizuguchi, son papa.

C'est avec un plaisir immense que nous (re)découvrons Rez dans cette version Infinite. Et avec une curiosité certaine que nous enfilons le casque de Sony Interactive Entertainment pour vivre le titre de SEGA sous un jour nouveau, mais dans l'air du temps. Très franchement, c'est l'une des meilleures expériences VR qu'il nous ait été donné de prendre en main.

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Avant toute chose, il faut rappeler ce qu'est Rez Infinite - ou plutôt Rez - à savoir un fantastique rail-shooter rythmique dans lequel un virus doit s'infiltrer dans un réseau informatique. Il s'agit pour lui de se débarrasser des ennemis après les avoir lockés - huit au maximum à chaque salve - sachant que nous avons une influence sur la musique en ajoutant des sons. Une réelle expérience sensorielle et musicale, donc, qui fonctionne toujours en 2016 de par son côté addictif et son gameplay simple, ludique et au demeurant assez exigeant (surtout dans les modes annexes, où le scoring prend de l'importance).

Les sensations sont grisantes et vertigineuses.

rez infinite 3Sur PlayStation 4, Rez Infinite s'affiche avec des graphismes éclatants (1080p et 60 fps au programme) et c'est un véritable régal pour les yeux surtout dans la zone AreaX, 100 % inédite. L'influence Tron se lit dans chaque recoin de l'écran et les explosions de pixels sont réellement impressionnantes et chatoyantes. Il faut dire qu'elles prennent place dans une direction artistique inspirée, où les formes géométriques naissent et se défont en temps réel.

En réalité virtuelle, le rendu est beaucoup moins en verve, la faute à la définition moindre. C'est surtout le cas pour la partie classique. Car, une fois dans l'AreaX, résolument pensée pour le PlayStation VR (nous y reviendrons), c'est une toute autre histoire tant l'écrin devient beaucoup plus magique. C'est d'ailleurs le principal argument de Rez Infinite en VR : l'opportunité de se plonger dans un univers marquant et à nul autre pareil, à 360 degrés, avec des jets de lumière qui explosent partout. Les sensations sont grisantes et vertigineuses.

Bien sur, la bande-son joue pour beaucoup dans l'immersion. C'est même l'un de ses principaux garants. Les sonorités électro et techno d'origine, assurées par des pointures (Coldcut, Adam Freeland, Joujouka, Ken Ishii, Oval, EBZ et Keiichi Sugiyama), entraînent et enveloppent. Le fait de les influencer au gré des pérégrinations est un point fort de plus. 

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