TEST - Saints Row: The Third - Les Saints passent la troisième

Aux amateurs de réalisme, de sérieux, d'aventure à la morale recherchée ou de jeu familial, passez votre chemin, et tout de suite ! Saints Row: The Third est burlesque, extravagant, parfois grotesque, mais surtout, il est extrêmement jouissif. À ceux qui aiment se détendre avec des orgies d'explosions, d'action, de blagues sous la ceinture et de pluies de balles, il ne vous faudra pas longtemps pour vous laisser séduire par le titre. Comme pour les deux premiers épisodes, Volition met à notre disposition un personnage à personnaliser et à habiller, à armer avec une vingtaine d'armes réparties en sept catégories, des véhicules allant de l'avion de chasse au Light Cycle à débloquer, des objets à récolter, des missions à compléter et bien plus encore.

Notre objectif étant de dominer la ville, nous aurons l'occasion de prendre part à une multitude d'activités annexes pour asseoir notre notoriété et remporter du respect, synonyme de niveau supplémentaire : destruction chiffrée, course contre-la-montre, streaking, escorte ou encore assassinat et élimination de gangs, tout y passe. Nos niveaux nous donnent accès à des améliorations et des attributs pour notre personnage ou nos membres de gangs, à acheter contre de l'argent lui aussi obtenu lors d'activités, de l'achat de bâtiments nous donnant accès à un revenu horaire plus que correct, ou encore récupérer de l'argent sur le corps de nos victimes. Bref, tous les objectifs secondaires sont prétextes à nous octroyer fortune et respect, les deux clés du succès qui nous permettront de nous offrir les améliorations les plus prestigieuses, comme un héros quasi invincible ou des armes surpuissantes aux munitions illimitées.

Bon nombre de ces annexes sont d'ailleurs introduites par des missions de la campagne, une cinquantaine au total. Les séquences de haute volée seront très nombreuses, avec des phases de jeu très variées parfois même au sein d'une unique mission. Tir de précision, chute libre, infiltration d'un camp armé, autant de séquences uniques qui permettent au jeu de ne quasiment jamais s'essouffler. Seules les scènes de gunfights et de voyage d'un point A à un point B peuvent s'avérer lassantes, l'une par sa répétitivité, l'autre par sa longueur. Le titre souffre également d'un syndrome typique des jeux en monde ouvert, à savoir qu'une fois toutes les activités terminées et malgré tous les efforts des développeurs, le jeu ne parvient pas à nous garder bien longtemps, le vide logique se faisant davantage ressentir.

Grâce à tous ses à-côtés et sa ligne directrice forte, prenante et parfaitement rythmée, Saints Row: The Third est bien l'un des jeux les plus explosifs et les plus diversifiés de cette année, qui n'est toutefois pas exempt d'une certaine répétitivité sur la longueur.