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TEST Donkey Kong Bananza : l’art de la destruction

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Donkey Kong Bananza, exclusif à la Switch 2, nous propose de tout casser pour repartir sur des bases saines. Et ça fonctionne terriblement bien ! Voici notre avis sur le jeu, sans aucun spoiler.

Laissez-moi manger ma banane

Un peu plus d’un mois après avoir sorti sa Switch 2 et Mario Kart World, Nintendo est déjà de retour avec une nouvelle exclusivité : Donkey Kong Bananza. Un jeu de plateforme qui devait à l’origine sortir sur la précédente console japonaise, mais les développeurs ont préféré se concentrer sur la Switch 2, plus puissante. Cerise sur le gâteau, Donkey Kong Bananza est produit par Kenta Motokura, réalisateur de Super Mario Odyssey, de quoi intriguer tous les fans de jeux de plateforme en 3D. Nous avons passé de longues journées sur le jeu et, après l’avoir terminé, voici notre test complet, évidemment sans spoilers.

C'est fun et rigolo, mais aussi parfois touchant et émouvant.

Donkey Kong Bananza image 1L’aventure de Donkey Kong Bananza débute sur l’île Lingot, alors que DK et d’autres singes mineurs découvrent des cristaux de Bananzium, d’alléchantes bananes dorées. Malheureusement, la Void Corporation est sur le coup et déclenche un vortex pour voler les bananes et envoyer Donkey Kong sous terre au passage. Bien décidé à arrêter VoidCo - et à récupérer ses bananes -, DK s’élance jusqu’au centre de la terre en compagnie de Pauline, une jeune chanteuse un peu timide, afin de trouver la source du Bananzium, qui serait capable d'exaucer n’importe quel vœu.

Très léger et classique, le pitch de Donkey Kong Bananza a quand même toutes les qualités pour passionner les joueurs. Si les personnages de VoidCo sont un peu caricaturaux, l’histoire arrive à s’étoffer au fil des niveaux, avec pas mal de révélations et de retournements de situation tout au long du jeu. C’est fun et rigolo, mais aussi parfois touchant et émouvant. Nintendo a soigné ses personnages, mais malheureusement, certains choix limitent l’écriture : entre Donkey Kong qui est muet (mais très expressif) et Pauline qui s’exprime comme la jeune adolescente qu’elle est, les textes restent très légers, effleurant seulement des thèmes intéressants. La jeune fille reste quand même le centre du jeu, c’est d’ailleurs le seul personnage qui est réellement doublé (par Charlotte Hervieux en français, les autres se contentant de charabias incompréhensibles). Le duo fonctionne parfaitement, nous avons droit à pas mal de courts échanges en dormant ou entre deux niveaux, c’est mignon, mais assez limité.

Donkey Kong Bananza s’amuse également à casser les codes de la franchise. Mettre en scène DK accompagné d’une humaine rappelle évidemment le tout premier jeu d’arcade avec le singe et Mario (Jumpman à l’époque), mais ici, la demoiselle en détresse est notre alliée. Même si nous explorons les sous-terrains pour l’aider (et pour choper un paquet de bananes au passage), Pauline a un talent bien utile pour nous rendre la pareil : le pouvoir de sa voix. Mais ça, nous y reviendrons plus tard. Enfin, notons que l’univers de Donkey Kong Bananza se développe aussi au travers de stèles à dénicher dans les niveaux, avec quelques lignes de texte nous décrivant la vie et les événements survenus dans les souterrains.

redacteur vignetteClint008
Rédacteur - Testeur

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