TEST - Scribblenauts Unlimited : des chiffres et des lettres, mais sans les chiffres

Comme pour les précédents opus sortis sur DS, le but de Scribblenauts Unlimited est avant tout de forcer la réflexion et d'améliorer le vocabulaire des plus petits (ou des plus illettrés). Tout cela est rendu possible grâce au carnet magique permettant à Maxwell - et par extension au joueur - de créer n'importe quel objet en écrivant simplement son nom, ou d'apporter des modifications à quelque chose existant déjà en lui adjoignant un adjectif. Avec les milliers de mots pris en compte par le jeu, cela donne des combinaisons riches, variées, et parfois très amusantes.

Nous aurons tôt fait de ne plus quitter le petit écran des yeux.

Alors que le personnage peut être dirigé indépendamment au joystick ou au stylet, il est de toute façon quasi obligatoire de dégainer l'accessoire pour faire apparaître un objet confortablement. De ce côté, la Wii U comme la 3DS offrent un support de choix, même si pour l'occasion, l'affichage de la portable semble bien petit et bien imprécis par rapport à celui du Gamepad. Arrive la question du deuxième écran. Si sur 3DS l'écran supérieur affiche les statistiques du niveau, permettant de toujours les avoir à l'œil sans que cela ne cache un élément du décor, la télévision devient totalement obsolète en jouant sur Wii U. Le clavier se trouvant uniquement sur le Gamepad, nous aurons tôt fait de ne plus quitter le petit écran des yeux.

Le plus embêtant au final est l'absence de compréhension d'un mot lorsqu'un accent est manquant, obligeant à se rendre sur le clavier des signes accentués pour faire apparaître une simple éponge. Pire encore lorsqu'un mot est accompagné d'un adjectif et que les deux termes possèdent des caractères spéciaux.

Bien que le jeu soit clairement orienté pour les plus petits, il est clair que même eux ne devraient pas rencontrer trop de difficultés pour sauver la pauvre Lilly de l'horrible mal qui la transforme peu à peu en pierre. En effet, excepté quelques très rares énigmes qui peuvent éventuellement poser problème, souvent en raison d'un énoncé un peu flou, l'objet à créer est souvent évident et les combinaisons demandées sont rarement très recherchées. Au final, un adulte n'aura aucun mal à sauver la sœur de Maxwell en moins de six heures, ce à quoi il faudra rajouter quelques heures de plus pour fouiller tous les niveaux de fond en comble.

Augmentant la durée de vie, l'éditeur d'objet permettra aux plus créatifs d'aller encore plus loin. Amusant quelques minutes, il s'avère néanmoins rapidement lassant.