Test Switch
starlink battle for atlas 12 06 2017 pic (10)

TEST - Starlink: Battle for Atlas - La magie des jeux toys-to-life est de retour

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Starlink: Battle for Atlas : Ubisoft revient avec un jeu d'aventure et d'exploration spatiale sympathique, qui vaut le détour pour ses figurines.

Le but principal de Starlink: Battle for Atlas, c'est quand même de piloter un vaisseau pour sauver la galaxie, et il faut avouer qu'Ubisoft ne prend pas son public pour des idiots. Comprenez par là que les autres jeux du genre toys-for-life proposaient simplement des niveaux ultra dirigistes et linéaires où le seul intérêt était de voir à l'écran sa figurine. Ce dernier point est valable pour Starlink: Battle for Atlas, mais le titre propose bien plus que cela.

Il y a du boulot pour les pilotes, même si c'est un peu répétitif, mais le résultat est extrêmement satisfaisant.

starlink battle for atlas 12 06 2017 pic (4)Grax a beau être un méchant pas beau, il n'aime pas faire le sale boulot et a conçu des créatures pour asservir Atlas à sa place. Sur chaque planète, le joueur doit en effet explorer la région, dénicher des Extracteurs puis les détruire, ce qui indique l'emplacement d'un gros robot Prime. Une fois tous les Prime d'une zone détruits, le joueur peut enfin s'attaquer au Cuirassé, un énorme vaisseau spatial bien gardé. Et en fait, nous venons presque de vous résumer ici le scénario de Starlink: Battle for Atlas, ultra prévisible et surtout très décevant. La campagne principale est en fait une sorte de gros tutoriel pendant 80 % du jeu, même si quelques missions sont là pour faire avancer l'intrigue et étoffer les personnages (sauf celui de Levi, lui, il ne sert à rien à part faire des Stories). Bon, les combats contre les Prime et les Cuirassés restent quand même intenses, avec plusieurs phases dans l'affrontement, le titre n'est pas avare en défi en augmentant le niveau de difficulté si vous êtes motivés. Au final, cela donne des séquences plutôt mémorables pour tous les amateurs de SF et de combats spatiaux.

Mais résumer Starlink: Battle for Atlas à ça serait une grossière erreur, car il y a de nombreuses choses à faire dans le jeu d'Ubisoft. Abattre les forces de la Légion, c'est bien, mais l'Initiative Starlink doit surtout fonder une Alliance avec les PNJ locaux pour défendre chaque planète, en recrutant des bâtiments (via de petites missions un peu lassantes) ou en construisant directement diverses installations comme des observatoires, des raffineries et des casernes. Plus ces bâtiments sont présents, plus le joueur gagne régulièrement des bonus (électrum, qui est la monnaie du jeu, mais aussi mods) et l'idée est d'arrivée à 100 % d'Alliance sur les sept planètes d'Atlas. Autant dire qu'il y a du boulot pour les pilotes, même si c'est un peu répétitif, mais le résultat est extrêmement satisfaisant, d'autant plus que le joueur doit améliorer les installations avec des ressources trouvées sur les planètes, ce qui force un peu à explorer de très jolis recoins. Comme si cela ne suffisait pas, un tas de collectibles, utiles au pilote ou pas, sont à dénicher en explorant Atlas ou en résolvant des énigmes et plusieurs objectifs secondaires sont là pour renforcer l'immersion, notamment une lutte contre les vils Hors-la-loi, qui sont bien présents dans l'espace avec leurs pièges sortant le vaisseau d'hyperespace. En fait, la durée de vie de Starlink: Battle for Atlas est quasiment infinie, car les PNJ peuvent redonner encore et encore des missions, et Grax continue également d'envoyer de temps en temps des Cuirassés pour tenter de reconquérir les planètes. Même si, avec deux ou trois casernes sur chaque planète, l'invasion ne fait jamais long feu.

Starlink Battle for Atlas 21 08 2018 screenshot (3)Avant de passer aux jouets, un petit mot sur la version Switch, qui propose en exclusivité de jouer avec Fox McCloud et de piloter l'Arwing. Alors clairement, si vous hésitez entre plusieurs versions de Starlink: Battle for Atlas, c'est celle-ci qu'il faut choisir (malgré les défauts techniques), piloter le vaisseau culte de Star Fox et retrouver l'équipe au complet (McCloud peut les appeler en renfort grâce à son pouvoir spécial) est un réel bonheur. Mieux encore, les mercenaires s'intègrent parfaitement dans le récit global du jeu et ont droit à leur propre quête secondaire, leur but étant à l'origine de traquer Wolf O'Donnell.

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