
Les zombies sont de retour, et ils n’ont pas pris une ride… Quoi que…
Ça sent le formol
Oui... THE HOUSE OF THE DEAD 2: Remake ressuscite l’un des shooters les plus cultes de SEGA, sorti à l’origine en arcade en 1998 puis popularisé sur Dreamcast. De quoi exciter pas mal de monde, nous sommes d'accord ! Cette nouvelle version replonge donc les joueurs dans une orgie de zombies à dézinguer, entre dialogues nanardesques préservés, boss grotesques et action frénétique. Mais derrière le parfum de nostalgie, ce remake cherche aussi à moderniser la formule, avec de nouveaux graphismes, des modes de jeu supplémentaires et quelques ajustements de gameplay… quitte parfois à déterrer les défauts d’antan. Reste à voir si ce retour d’outre-tombe saura convaincre aussi bien les fans de la première heure que les curieux qui n’ont jamais mis les pieds dans une salle d’arcade. Alors, cela donne quoi ?
L'aspect kitsch et campy de l’original a été conservé.
Ce remake nous propulse donc dans une version modernisée de l’incontournable jeu de tir sorti en 98. Au premier coup d’œil, les modèles des personnages et monstres sont plus détaillés et plus réalistes, ce qui donne un côté grotesque plutôt efficace. Les boss sont particulièrement réussis avec leur dégaine cauchemardesque, même si certaines animations paraissent figées et trahissent les limites techniques. Là où ça coince, c’est du côté des décors. Les environnements, censés être macabres et immersifs, virent parfois au terne.
Entre textures basiques et zones bien trop sombres malgré les réglages de luminosité, nous avons parfois eu l’impression de jouer dans une cave mal éclairée plutôt que dans un cauchemar horrifique. Dommage, car l’ambiance en prend un coup. Si l’aspect kitsch et campy de l’original a été conservé (et il fallait le garder !), ce décalage entre graphismes modernisés et animations datées donne parfois une impression de bricolage. Nous sommes entre deux époques, et le mariage n’est pas toujours heureux, et ça, c’est vraiment dommage !
Si les voix anglaises volontairement ratées et kitsch sont intactes (merci SEGA pour ce patrimoine culturel), la musique, elle, déçoit. Les nouvelles compositions sont tellement génériques qu’elles s’oublient aussitôt entendues. Heureusement, il reste l’option de repasser sur la bande-son originale, ce qui sauve un peu l’expérience.
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Du moment qu'on a un jeu ou le nom de microïds apparaît malheureusement...