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TEST - VVVVVV : un jeu de plateforme totalement renversant

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VVVVVV : Le célèbre jeu indépendant arrive sur Switch avec une grosse nouveauté passable, mais c'est quand même toujours un bonheur.

VVVVVV ne date pas d'hier, il est à l'origine sorti en 2010 sur PC, puis les années suivantes sur iOS, Android, 3DS, PS4 et PSVita, avant d'arriver tout récemment sur l'eShop de la Nintendo Switch. Le titre est signé Terry Cavanagh, qui s'est depuis illustré avec Super Hexagon, mais il est temps pour nous de revenir sur ce jeu indépendant totalement renversant, qui a en plus de cela une petite nouveauté sur Nintendo Switch.

VVVVVV est visuellement très sympathique et bourré de bonnes idées graphiques.

VVVVVV, c'est l'histoire du Capitaine Viridian et de ses cinq membres d'équipage qui entrent en collision avec un objet non identifié, les propulsant dans une nouvelle dimension où la gravité est altérée. Le but du jeu est simple, il faut sauver Vermilion, Verdigris, Violet, Vitelari et Victoria (oui, il y a plein de « V » dans le jeu) et au passage récolter une vingtaine de pastilles brillantes pour... la collection, c'est tout.

VVVVVV nous replonge à la belle époque du Commodore 64, où il était possible de compter les pixels en se penchant un peu trop près de l'écran, où les couleurs étaient criardes et où il fallait une bonne dose d'imagination pour se représenter les graphismes. Non, parce qu'ici, sans un minimum d'effort mental, difficile d'imaginer que nous sommes dans un vaisseau spatial, ou dans l'espace même, c'est assez compliqué... Malgré cela, VVVVVV est visuellement très sympathique, bourré de bonnes idées graphiques, d'effets 100 % années 80, il faut vraiment accrocher au délire esthétique, mais une fois ce palier franchi, c'est un bonheur pour le joueur qui se retrouve propulsé de nouveau dans un Commodore 64. Techniquement parlant, il n'y a aucune différence avec la Switch en Portable ou sur son dock, vu le style visuel, vous comprendrez aisément pourquoi.

vvvvvv screenshot  (4).La partie sonore est elle aussi très rétro, et pour cause, le compositeur Magnus Pålsson (aussi connu sous le pseudonyme de SoulEye) a utilisé de véritables machines de jeu vidéo de l'époque pour les créer. Oui, c'est du chiptune pur jus, et c'est une extase auditive pour tous ceux qui sont sensibles à cette musique. Les thèmes sont variés, dynamiques, ils collent parfaitement à cette ambiance d'aventure de science-fiction atypique et le joueur se surprend rapidement à les siffloter tout en jouant, et même une fois la console éteinte. SoulEye ne s'est pas trompé et a sorti la bande originale sous le nom d'album PPPPPP, tous les titres commençant par la lettre « P », en tout cas elle vaut le détour.

Commenter 3 commentaires

Backsec
Assumés et cohérents n'enlèvent pas une réalité : les graphismes ne méritent pas une telle note.

Le jeu est sans doute excellent malgré ces graphismes. C'est même ce qui fait son charme peut-être. Mais objectivement et remis dans leur contexte contemporain, ils ne méritent pas une telle note.
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