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WRC 6 08 2016 screenshot (2)

TEST - WRC 6 : un drift de plaisir pour une Kylotonn de défauts

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WRC 6 : La licence WRC revient cette année avec de belles promesses, mais l'enrobage praliné laisse place à un arrière-goût d'amertume.

Si côté conduite nous ne pouvons que souligner un effort de mieux faire, ressenti, l'aspect visuel faisait également défaut à WRC 5 et certaines attentes avaient été exprimées. KT Racing a cette fois eu plus de temps, et moitié moins de plateformes à s'occuper, ce qui pouvait donc éventuellement se « comprendre » l'année dernière, ne sera pas excusable cette fois-ci. Alors oui, il est clair qu'un réel travail a été accompli par le studio français sur divers points : les arrière-plans sont plus nets et enrichis, les jeux de lumière, ombres et reflets, que ce soit sur les carrosseries ou l'eau, ont grandement été améliorés et sont, parfois, vraiment magnifiques. La déformation des véhicules n'est pas en reste, avec des points de choc plus réalistes et tenant précisément compte des impacts reçus, ainsi qu'une salissure progressive sur la carrosserie au fur et à mesure de l'avancement dans la spéciale. Mais voilà, la liste des éléments notables s'arrête là...

KT Racing a malheureusement fait l'impasse sur toutes ces petites prouesses graphiques qui font désormais partie des standards vidéoludiques.

WRC 6 image1Le soin apporté aux graphismes est totalement disparate, avec de nombreux détails laissés pour compte. Si le clipping s'est fait la malle, l'aliasing, lui, fleurit à bon nombre d'endroits. Ajoutez à cela des effets de scintillement sur pas mal d'éléments de décor, des saccades, des décors floutés ou lissés (mais pourquoi ?), de malheureux bugs de collision systématiques avec la flore (les branches qui traversent le véhicule), cette même flore que vous percutez violemment à 200 km/h, mais qui ne garde trace de votre pare-chocs... et vous obtenez un jeu de 2016 avec des graphismes datés et ne reflétant aucunement les capacités de ses consoles d'accueil. D'autant qu'ici, pour la collision et les chocs, il ne s'agit « que » de gérer les éléments de bordure de piste, nous sommes tout de même loin des problématiques posées par un open-world...

En outre, certains détails manquent toujours à l'appel, à l'égard de cette foule stéréotypée, sans aucune interaction, dotée de 3 mouvements scriptés et qui se contrefout des voitures qui passent pour leur préférer un point fixe... allez savoir lequel ! Et puis ces traces de roues toutes fraîches qui disparaissent par magie après un mouvement de caméra ou quelques mètres parcourus, sans compter ce fameux rocher fantôme sorti de nulle part qui vous stoppe net. Et puis... et puis. L'immersion dans un jeu vidéo, quel qu'il soit, passe « aussi et surtout » par le réalisme et le soin apportés aux détails des environnements, et KT Racing a malheureusement fait l'impasse sur toutes ces petites prouesses graphiques qui font désormais partie des standards vidéoludiques. Hier, c'était à la rigueur excusable, aujourd'hui, c'est littéralement dommageable...


Et sinon, les 60 fps, vous les avez vus ?

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