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TEST - The Cave : en avant les histoires

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The Cave : Que nous réserve le dernier Ron Gilbert ?

Un Chevalier qui cherche une épée… Un Fermier qui cherche l’amour… Une Voyageuse dans le temps qui doit réparer une erreur… Une Scientifique qui va bientôt faire une découverte… Une Aventurière qui cherche un trésor et ses compagnons perdus… Des Jumeaux qui veulent jouer… Un Moine qui part en quête de son maître… Et une Caverne avec un grand C et surtout très bavarde, en ayant cette tendance à dire les quatre vérités. Tel est le pitch de The Cave. Pas de doute là-dessus, nous sommes bien dans une production de Ron Gilbert…

Ron Gilbert n’hésite pas à faire appel à l'auto-citation.

the cave vignetteEn apparence, The Cave ressemble à une sorte de télé-réalité : un espace confiné, dans lequel sont plongées des personnalités que tout oppose et qui n’ont rien à faire ensemble (c’est encore plus exacerbé ici, le jeu vidéo n’ayant aucune limite en terme d’anachronisme). C’est d’autant plus vrai que le but de cette Caverne est de faire ressortir non pas le bon, mais le mauvais qui se trouve en tout un chacun. Un véritable télé-crochet en somme, auquel il ne manque que le numéro où envoyer des SMS. De toute façon, ne cherchez pas une quelconque forme d'identification, ce serait peine perdue. Car ce sont bel et bien les pires traits humains qui sont dépeints, façon catharsis. Cela ne vous rappelle vraiment rien ?

the-cave-screenshot-vignette-headPlus concrètement, le titre nous propose de choisir trois membres du casting et de partir à l’aventure dans ce lieu lugubre (soit un trio, à l’instar de Maniac Mansion et Day of the Tentacle). Si, de prime abord, nous pouvons penser que les environnements se ressemblent tous, c’est très loin d’être le cas. En effet, les différents chapitres de l’histoire – trois dédiés au héros, deux communs – offrent des décors variés et bourrés de références (une île, une mine, un cirque, un manoir, un univers façon Excalibur...) et une ribambelle de PNJ hauts en couleurs (une maman Adams qui fait la cuisine, un gros monstre, une jolie fille...). Ron Gilbert n’hésite pas à faire appel à l'auto-citation, tant dans la patte graphique que dans les situations loufoques et les dialogues (humour teinté de cynisme, limite noir).

Techniquement, le moteur se base sur un scrolling 2D magnifié par un effet de profondeur des arrière-plans et des animations au poil (mention spéciale à la dégaine du Fermier, tout droit sorti de L’amour est dans le pré). Seule ombre au tableau : quelques ralentissements dès que les effets visuels – chute d’eau par exemple – s’en mêlent. La partie sonore suit, à défaut d'être transcendante. 

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