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Agents of Mayhem head sex tape

TEST - Agents of Mayhem : la merguez partie

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Agents of Mayhem : Au cas où vous auriez un doute, la vignette ne correspond pas à Saints Row IV. Mais avouez que vous y avez cru...

Après son jeu 100 % WTF Saint Row IV, Deep Silver Volition s'est dit qu'il serait bien d'en faire un spin-off. Intitulé Agents of Mayhem, le voici prêt à foutre le dawa sur PlayStation 4, Xbox One et PC. Le nom en dit long et annonce la couleur : messieurs les sérieux, passez votre chemin...

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Si Saint Row IV misait tout sur le cul - n'ayons pas peur des mots - pour rallier les suffrages, Agents of Mayhem rassemble une bande de héros hauts en couleur désireux de se faire une place au soleil. Mais il est maintenant temps de voir s'ils sont des rois ou plutôt des bouffons. Voire un peu des deux à la fois. Nous opterions sans problème pour ce troisième choix un peu bâtard.


Corée du Sud. Séoul. Mayhem. Ark. LEGION. Des vilains pas beaux. Des héros pas nets. Panpan. Cucul. Bim. Bam. Boum. Badaboum. Pif. Paf. Pouf. Sblah. Outch. Aïe. Ouille. Bon, nous n'irons pas plus loin dans les onomatopées et, vous l'aurez compris, le scénario d'Agents of Mayhem ne vole pas bien haut et sort tout droit d'un emballage Carambar. En résumé : les méchants d'un côté qui veulent contrôler le monde. Les gentils de l'autre qui veulent les arrêter. Comme dans les dessins animés que nous regardions quand nous étions des enfants.

Ça se joue tranquillos en mode posé sur son canapé. Sans prise de tête.

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Pour autant, force est de reconnaître que Deep Silver Volition a soigné un peu, disons à son échelle, l'univers et la narration, avec des cinématiques qui, justement, ressemblent à des dessins animés. Il n'y a rien de très original, le casting est archi caricatural, mais il y a matière à trouver quelques motifs pour sourire de temps en temps. D'autant que, cette fois, le ton n'est pas sous la ceinture et se veut, par extension, plus universel. En gros, ça se joue tranquillos en mode posé sur son canapé. Sans prise de tête.

Nous ne serons pas aussi indulgents, en revanche, concernant la partie graphique. La direction cartoon passe, mais le reste ne fait pas du tout honneur à cette génération. La ville de Séoul est vide et, point de vue technique, Agents of Mayhem se coltine la panoplie que plus personne ne veut voir, un constat qui vaut surtout pour certains plantages ou bugs de script demandant un redémarrage. Sur PlayStation 4 Pro, le framerate respire un peu et peut même atteindre les 60 fps dans certains cas (dans les couloirs, l'illusion fonctionne).

Du côté de la bande-son, nous avons droit à des musiques dignes d'une rave party du village d'en face. Ce qui sied plutôt bien à la composante volontairement ringarde d'Agents of Mayhem. Et il faut savoir que ça cause beaucoup pendant les missions. Vous êtes prévenus.

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