TEST - Ghost Recon Wildlands : un vrai plaisir coupable

Bon, Ghost Recon Wildlands est beau, malgré ses bugs, mais il est surtout répétitif dans son gameplay. Et c'est vraiment dommage, car question contenu, Ubisoft n'y est pas allé avec le dos de la cuillère.

Ghost Recon Wildlands est un vrai paradoxe.

Le scénario n'a rien de passionnant, mais les accros du 100 % ont de quoi faire et risquent de rester sur le jeu pendant un très long moment, mais le déroulement des opérations ne laisse plus aucune surprise. Comptez environ 15h pour débusquer El Sueño, car celui-ci peut être atteint en éliminant seulement deux des quatre chefs. Mais pour neutraliser l'intégralité de la Santa Blanca, il faut au moins le double, sans parler des missions annexes où le joueur doit aider les rebelles et des objets à collecter. D'ailleurs, si le joueur élimine tout le cartel avant la mission finale, il a même droit à une fin alternative. Tentant non ?

Comme si cela ne suffisait pas, Ubisoft a décidé de mélanger le côté militaire avec la fashion week et le jeu de construction. Comment ? En balançant des centaines d'armes et pièces d'équipement en Bolivie et en laissant le joueur les retrouver. Il est ainsi possible de personnaliser son Ghost de la tête au pied au début de l'aventure, mais d'y revenir par la suite pour lui faire porter des items fraîchement dénichés. Et pour les armes, c'est la même chose. Le joueur débute l'aventure avec un arsenal limité, mais peut trouver d'autres armes complètes ainsi que des pièces (lunette, crosse, chargeur, etc.) sur la carte, afin de se créer un équipement ultime et en adéquation avec sa manière de jouer.

Et c'est bien là le paradoxe de Ghost Recon Wildlands. Le jeu est répétitif et peut réellement être qualifié de vide tant il manque de scénario et de contenu intéressant. Mais la chasse aux objets cosmétiques tient les joueurs occupés, car mine de rien, il nous la faut, cette lunette x8 à installer sur ce nouveau fusil d'assaut tout juste récupéré dans une base ennemie.