TEST - HyperX Alloy FPS RGB : un clavier mécanique pour gamers silencieux, mais déstabilisant

Kingston fait évoluer sa gamme HyperX, dédiée aux joueurs, petit à petit. Après le très simple, mais efficace Alloy, le constructeur propose un nouveau clavier mécanique taillé pour le jeu vidéo, l'Alloy FPS RGB. Comme son nom l'indique, il dispose d'un rétroéclairage et est surtout pensé pour la pratique des jeux de tir à la première personne. Mais encore ?

Le choix des switches Kailh Silver Speed a de quoi perturber.

HyperX Alloy FPS

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Tout comme l'Alloy, l'Alloy FPS RGB reprend un design plutôt épuré, avec un châssis en acier très robuste, d'excellente finition, mais qui fait vite grimper le poids de l'ensemble à 1,1 kg. Un châssis noir très sobre, avec simplement le logo HyperX sur le bord en haut à droite, aux côtés des indicateurs lumineux classiques. Dès lors, les switches semblent simplement posés sur le clavier, qui est clairement très compact, 13 cm de profondeur, même s'il faut ici se passer de touches dédiées aux macros et de repose-poignet. Le design a d'ailleurs été pensé pour la portabilité, avec un câble USB détachable, qui se branche en mini-USB (même pas en micro-USB) à l'arrière du clavier, et qui se termine par deux ports USB à brancher au PC. Oui, encore deux ports USB, mais n'allez pas imaginer une véritable connectique déportée, HyperX a repris le même principe que l'Alloy, ce port USB ne sert qu'à recharger son smartphone. En clair, vous utilisez un port USB complet du PC pour simplement recharger votre téléphone, impossible d'y brancher une clé ou un disque dur par exemple, c'est vraiment dommage.

Clavier de gamers oblige, l'Alloy FPS RGB dispose d'un rétroéclairage, mais ici, HyperX a bien évolué. Fini les combinaisons de touches compliquées pour changer d'effet, le clavier a droit à un vrai logiciel dédié, NGenuity, un peu austère et pas très intuitif à première vue, mais plutôt simple d'utilisation. Il propose ainsi de choisir ses effets lumineux, d'en créer de nouveaux via des zones ou des profils déjà existants basés sur des jeux populaires, et bien évidemment de créer des macros. C'est ultra classique, mais toujours efficace. D'ailleurs, le terme « FPS » semble être basé sur la présence d'un profil mettant en lumière les touches ZQSD, parce que sinon, l'Alloy FPS RGB fonctionne (évidemment) avec tout type de jeux...

... à condition de d'abord affronter des touches assez particulières. Ici, HyperX n'a pas opté pour des switches mécaniques MX Cherry Blue, mais pour des Kailh Silver Speed, résistant à plus de 70 millions de clics. Ces interrupteurs sont bien mécaniques, mais linéaires, silencieux et sans « clic » d'activation palpable ou audible. C'est agréable pour les oreilles, mais la sensation de parfois frapper dans le vide (la résistance est très faible, 40 g) est très perturbante pendant les premières heures d'utilisation. Une sensation qui se dissipe évidemment au fur et à mesure des jours, et le silence de ces interrupteurs vaut clairement l'effort d'adaptation, tant ceux présents sur l'Alloy classique étaient bruyants.

L'Alloy FPS RGB est donc une évolution intéressante pour HyperX. Le constructeur a fait fort en proposant rapidement un vrai logiciel dédié pour paramétrer le clavier, c'est louable, mais le choix des switches Kailh Silver Speed a de quoi perturber. La frappe linéaire est rapide et silencieuse, il faut s'adapter, car au final, la frappe est assez agréable.

	Amaury M. (Clint008) Rédacteur PC - Testeur
	Explorateur de musique plus ou moins bruyante, collectionneur de casquettes et vénérateur de Blade Runner. J'aime les zombies et Cthulhu.
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