TEST - MotoGP 13 sur la route du succès

Toujours côté technique, mais graphique cette fois, il faut savoir que le titre n'est pas à la hauteur des pointures des jeux de course. Loin de là même. Le faux bureau du mode carrière frise le ridicule tandis que le stand d'avant-course manque cruellement de détails. Les décors, quant à eux, sont plus soignés, mais pêchent au niveau de la précision, du pep, sans parler des routes, dont les textures sont parfois floues en course et le sont systématiquement lorsque la caméra sort de sa zone de confort (lors des replays, des rewinds ou des chutes par exemple).

Le titre n'est pas à la hauteur des pointures des jeux de course.

Au passage, sachez que plusieurs caméras sont proposées, d'une vue à la troisième personne à une vue casque en passant par un suivi depuis l'avant de la moto, pour une expérience encore personnalisée de ce côté là. Pas très pointu esthétiquement sur ses environnements, MotoGP 13 l'est au moins sur le cœur du jeu, à savoir l'ensemble pilote-moto : les bécanes sont très réussies, les animations des pilotes aussi, notamment lorsqu'ils penchent leurs corps dans les virages ou s'abaissent dans les lignes droites. Seuls les chutes et les décrochages sont plus "mécaniques", car réalisés à partir d'un échantillon limité d'animations. Dans le même ordre d'idée, les animations de début et de fin de course se déclenchent automatiquement, sans fondu avec la position précédente du pilote.

Pour la partie son, de bonnes musiques viennent donner de la pêche aux menus, le commentateur des grands prix sur NT1 présente chaque début de course et chaque podium, en sachant que le plus intéressant reste assurément les bruits des motos, fidèles à chaque véhicule, que les amateurs sauront apprécier. Comme toujours, les connaisseurs les plus fins trouveront sûrement à y redire, mais l'illusion reste presque parfaite.